Un numéro spécial du BJB fête des vingt ans de la revue. L'excellence de mes collègues et de divers praticiens fête ainsi ces vingt ans de façon spectaculaire. Si mon texte est assez général, divers auteurs ont travaillé des points précis du droit financier et une introduction du Professeur Jean-Jacques DAIGRE, Directeur scientifique de ce bulletin, débute cette livraison.
Grâce au lien suivant, vous allez pouvoir prendre connaissance des contributeurs et contributions mais également d'un résumé de chaque étude, outre mon résumé d'article ci-dessous. Voyez :
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Mon analyse s'intitule Essai de quatre "vérités" pour un anniversaire du "droit financier" et je l'ai résumé ainsi :
"Le droit financier pose encore la question de sa conception mais le Code monétaire et financier en donne un vision large qui est intéressante. Ancrée à la monnaie et aux titres, cette vision permet l'étude de tous marchés, contrats, titres, institutions... L'unité de la matière tient à celle des actifs financiers, tous interchangeables et très liquides. La puissance de la matière que l'on note permet alors de revisiter des concepts majeurs, la personnalité juridique pouvant se compléter, par exemple, de la "personnalité financière". Mais la puissance de la matière, si séduisante, aboutit aux excès des marchés de "dérivés" qui exercent une véritable terreur financière à travers le spectre des faillites bancaires qui, s'il se transformait en réalité, signerait la fin du droit financier qu'il faudrait réécrire, alors que déjà on le réécrit, périodiquement, au vu des réalités universelles qui en font, déjà, un pan du droit globalisé de la mondialisation.".
Je remercie les éditions Joly de m'avoir convié à cet exercice qui me fait honneur en me plaçant avec les véritables spécialistes du sujet.
"Le droit financier pose encore la question de sa conception mais le Code monétaire et financier en donne un vision large qui est intéressante. Ancrée à la monnaie et aux titres, cette vision permet l'étude de tous marchés, contrats, titres, institutions... L'unité de la matière tient à celle des actifs financiers, tous interchangeables et très liquides. La puissance de la matière que l'on note permet alors de revisiter des concepts majeurs, la personnalité juridique pouvant se compléter, par exemple, de la "personnalité financière". Mais la puissance de la matière, si séduisante, aboutit aux excès des marchés de "dérivés" qui exercent une véritable terreur financière à travers le spectre des faillites bancaires qui, s'il se transformait en réalité, signerait la fin du droit financier qu'il faudrait réécrire, alors que déjà on le réécrit, périodiquement, au vu des réalités universelles qui en font, déjà, un pan du droit globalisé de la mondialisation.".
Je remercie les éditions Joly de m'avoir convié à cet exercice qui me fait honneur en me plaçant avec les véritables spécialistes du sujet.