Sur Twitter
Allez, quelques paragraphes en ce lendemain de motion de censure non-adoptée.
La censure est évitée mais c'était presque acquis, le RN n'a pas voté la censure et il se taille sur le moyen terme une image de parti responsable avec la tête sur les épaules. Le seul gain est dans l'affaiblissement du NFP, au sein duquel, avec LFI, il n'en faut pas beaucoup pour déployer l'hystérie et la bêtise les plus grandes. Voilà le déferlement hystérique opérée. Mais cela couvait aussi.
Le plus grand gain est invisible : il y a un début de discussion entre groupes parlementaires. Pour que ce gain prospère, il faudrait qu'il y ait bien plus de députés socialistes et qu'ils disposent des voix pour porter une voie.
On en est presque au même point qu'il y a quelques mois.
Là où le bât blesse, outre l'aspect budgétaire, c'est la vision pour le pays, ce sont deux point faibles alors François Bayrou sur ce deux points auraient dû - naturellement, vu son passé politique - marquer des points.
Il y a 3 façons de faire des économies, le Premier ministre n'en a indiqué aucune, c'est peut-on juger brouillon, voire improvisé sur 3 ou 4 questions pour des raisons de négociations avec le PS. Mais de façon générale personne ne sait faire des économies dans le pays. Le mot gestion n'est pas dans la Constitution... Pensez, les collectivités territoriales représentées par le Sénat, entre leurs mains, ne savent pas comment faire.
Il y a deux façons de faire de la politique, avec ou sans vision. LFI a sa vison. Le RN et l'UDR ont leur vision. Pour les autres on ne comprend plus. On pouvait penser que François Bayrou avait une vision du pays. On pensait qu'il sortirait quelque chose qui touche au cœur les Français pour les pousser à l'union et au travail. Or il dit seulement "réconciliation", un mot ne fait pas une action ; et encore moins une série d'actions. On a presque le sentiment que Michel Barnier avait, lui, certes peut-être en creux, une vision plus précise d'un futur pour le pays (mais la transformation n'a pas eu lieu).
Bon, on passe sur ce qui aurait dû être fait ou dit, manifestement dans un discours plus court et incisif, en osant sélectionner quelques points compréhensibles pour tous. En revanche on a bien compris que nos mutuelles allaient être ponctionnées d'un milliard, ce que nous payerons sans délai, nous tous les actifs et retraités (et pour les fonctionnaires à qui l'Etat n'assume pas une charge équitable des complémentaires maladies on apprécie !).
Les Français n'ont rien dû retenir de ces discours et débats depuis 72 heures. Plus que jamais la politique est une affaire de représentants, cumulards et vieux élus, et désormais jeunes élus sans aucune compétence mais d'une grande arrogance : on quitte la Ve République pour le IVe.
On sait comment cela a fini. Marine Le Pen peut se réjouir.
On termine su la mission flash de la Cour de comptes pour s'étonner : on ne dispose pas de comptes publics précis et actuels, immédiatement disponibles, sur le sujet du financement des retraites ??!
Allez, quelques paragraphes en ce lendemain de motion de censure non-adoptée.
La censure est évitée mais c'était presque acquis, le RN n'a pas voté la censure et il se taille sur le moyen terme une image de parti responsable avec la tête sur les épaules. Le seul gain est dans l'affaiblissement du NFP, au sein duquel, avec LFI, il n'en faut pas beaucoup pour déployer l'hystérie et la bêtise les plus grandes. Voilà le déferlement hystérique opérée. Mais cela couvait aussi.
Le plus grand gain est invisible : il y a un début de discussion entre groupes parlementaires. Pour que ce gain prospère, il faudrait qu'il y ait bien plus de députés socialistes et qu'ils disposent des voix pour porter une voie.
On en est presque au même point qu'il y a quelques mois.
Là où le bât blesse, outre l'aspect budgétaire, c'est la vision pour le pays, ce sont deux point faibles alors François Bayrou sur ce deux points auraient dû - naturellement, vu son passé politique - marquer des points.
Il y a 3 façons de faire des économies, le Premier ministre n'en a indiqué aucune, c'est peut-on juger brouillon, voire improvisé sur 3 ou 4 questions pour des raisons de négociations avec le PS. Mais de façon générale personne ne sait faire des économies dans le pays. Le mot gestion n'est pas dans la Constitution... Pensez, les collectivités territoriales représentées par le Sénat, entre leurs mains, ne savent pas comment faire.
Il y a deux façons de faire de la politique, avec ou sans vision. LFI a sa vison. Le RN et l'UDR ont leur vision. Pour les autres on ne comprend plus. On pouvait penser que François Bayrou avait une vision du pays. On pensait qu'il sortirait quelque chose qui touche au cœur les Français pour les pousser à l'union et au travail. Or il dit seulement "réconciliation", un mot ne fait pas une action ; et encore moins une série d'actions. On a presque le sentiment que Michel Barnier avait, lui, certes peut-être en creux, une vision plus précise d'un futur pour le pays (mais la transformation n'a pas eu lieu).
Bon, on passe sur ce qui aurait dû être fait ou dit, manifestement dans un discours plus court et incisif, en osant sélectionner quelques points compréhensibles pour tous. En revanche on a bien compris que nos mutuelles allaient être ponctionnées d'un milliard, ce que nous payerons sans délai, nous tous les actifs et retraités (et pour les fonctionnaires à qui l'Etat n'assume pas une charge équitable des complémentaires maladies on apprécie !).
Les Français n'ont rien dû retenir de ces discours et débats depuis 72 heures. Plus que jamais la politique est une affaire de représentants, cumulards et vieux élus, et désormais jeunes élus sans aucune compétence mais d'une grande arrogance : on quitte la Ve République pour le IVe.
On sait comment cela a fini. Marine Le Pen peut se réjouir.
On termine su la mission flash de la Cour de comptes pour s'étonner : on ne dispose pas de comptes publics précis et actuels, immédiatement disponibles, sur le sujet du financement des retraites ??!