"Dans nos sociétés post-métaphysiques, le droit reste l’instrument par lequel le peuple se construit." C'est l'une des phrases remarquables de Dominique ROUSSEAU, constitutionnaliste montpelliérain et désormais parisien, que l'on peut lire dans une entretien publié sur "libertés.blog.lemonde". L'entretien a un an mais on tient néanmoins à le signaler et l'ouvrage "radicaliser la démocratie" (Seuil), ce qui permet de signaler une difficulté récente faite à la science.
Cet entretien est l'occasion pour notre collègue de présenter son ouvrage qui est à la fois technique (juridique) et général. Le titre est à lui seul un programme puisque, de façon subliminale, l'auteur retourne en une expression le radicalisme qui se retrouve au service de tous, de la société et donc, dans notre régime, de la démocratie.
Vaste programme. Vaste et difficile programme.
A regarder le pays tourner on pourrait penser que le droit vient après le sport (surtout), le show-bizz (encore), les réalités de la télé (toujours et encore)... Au milieu coulent des centaines de millions d'euros dont l'indécence pousse à la révulsion lorsqu'il faut que Cédric VILLANI, technicien, inventeur (chercheur), professeur et grand vulgarisateur alerte sur les conditions budgétaires de la science - id est de la recherche. Et on remercie le Prof. VILLANI de sa débauche d'énergie au profit de l'intelligence et de la magie de l'esprit humain, lui qui délaisse sa pensée mathématique, ses chères recherches, pour aller sur le terrain et plaider pour l'école, la science et la recherche.
Face à ce monde qui marche mal, Dominique ROUSSEAU est radical parce que, sans doute, il a fait le constat de fissures sociales qui dépassent la seule esthétique. Sans doute le processus juridique est-il important, mais je ne crois pas que Dominique ROUSSEAU oublie les autres réalités sociales qui, elles, sont si souvent discutées (la langue, la religion, la vie associative, l'idéologie... ou faut-il dire la culture ?). Simplement il souligne l'effet du droit qui est souvent oublié, ou qui me paraît l'être.
"Le peuple est défini par un accord sur le droit. Si l’on ne définit par le peuple par les droits, comment le définit-on ? Par la race ? Par la religion ? Par le sang ? Par quel autre instrument à portée démocratique universel que le droit peut-on définir le peuple ? Dans nos sociétés post-métaphysiques, le droit reste l’instrument par lequel le peuple se construit".
Lire ici l'entretien avec le Pr. Dominique ROUSSEAU sur le blog Libertés surveillées
Les étudiants doivent désormais pouvoir trouver l'ouvrage en BU...
Cet entretien est l'occasion pour notre collègue de présenter son ouvrage qui est à la fois technique (juridique) et général. Le titre est à lui seul un programme puisque, de façon subliminale, l'auteur retourne en une expression le radicalisme qui se retrouve au service de tous, de la société et donc, dans notre régime, de la démocratie.
Vaste programme. Vaste et difficile programme.
A regarder le pays tourner on pourrait penser que le droit vient après le sport (surtout), le show-bizz (encore), les réalités de la télé (toujours et encore)... Au milieu coulent des centaines de millions d'euros dont l'indécence pousse à la révulsion lorsqu'il faut que Cédric VILLANI, technicien, inventeur (chercheur), professeur et grand vulgarisateur alerte sur les conditions budgétaires de la science - id est de la recherche. Et on remercie le Prof. VILLANI de sa débauche d'énergie au profit de l'intelligence et de la magie de l'esprit humain, lui qui délaisse sa pensée mathématique, ses chères recherches, pour aller sur le terrain et plaider pour l'école, la science et la recherche.
Face à ce monde qui marche mal, Dominique ROUSSEAU est radical parce que, sans doute, il a fait le constat de fissures sociales qui dépassent la seule esthétique. Sans doute le processus juridique est-il important, mais je ne crois pas que Dominique ROUSSEAU oublie les autres réalités sociales qui, elles, sont si souvent discutées (la langue, la religion, la vie associative, l'idéologie... ou faut-il dire la culture ?). Simplement il souligne l'effet du droit qui est souvent oublié, ou qui me paraît l'être.
"Le peuple est défini par un accord sur le droit. Si l’on ne définit par le peuple par les droits, comment le définit-on ? Par la race ? Par la religion ? Par le sang ? Par quel autre instrument à portée démocratique universel que le droit peut-on définir le peuple ? Dans nos sociétés post-métaphysiques, le droit reste l’instrument par lequel le peuple se construit".
Lire ici l'entretien avec le Pr. Dominique ROUSSEAU sur le blog Libertés surveillées
Les étudiants doivent désormais pouvoir trouver l'ouvrage en BU...