Certains voudraient transformer les langues vivantes en langues trépidantes. La langue vivante changerait alors tous les mois ! Le projet est formé au nom de l'égalité ou de la lutte contre le sexisme.
La langue (n. f.) est sexiste, autant que le langage (n. m.)... Les artisans.nes de ce mouvement forment sans doute dix ou douze catégories. Nous n'en voyons que quelques-unes :
- les intellectuels qui confondent modification et créativité, à défaut de pouvoir inventer, on change quelque chose pour bavarder du changement ;
- les quelques responsables ou élus politiques qui se rallient à des causes, pour s'identifier, avoir des télés, et réunir un fan club ;
- les croyants en la stricte égalité principe qui, sous leur action, devient un dogme, non pas un principe strict mais un principe aveugle ;
- les croyants de la production sociale, laquelle serait le fruit de la langue, laquelle langue serait aussi le fruit de la société inégale ; il est étonnant que deux observations banales embrouille à ce point l'esprit (rayons le mot "guerre" du dictionnaire, la paix triomphera partout dans le monde) ;
- les idiots, âmes en souffrances et autres congénères en mal profond de quelque chose : ils sont persuadés avoir trouvé un responsable (le genre du "mot", bientôt la "motte"...) et son remède, c'est idiot (mais la démocratie laisse les idiots fonctionner) .
Les idiots sont idiots par nature ou par égoïsme : l'affaire les occupe, les rend intéressants et génreu.x.ses ! De quoi être heureux ! Pourtant, ceux qui sont en grandes difficultés pour apprendre une langue correcte seront encore plus en difficultés. A peine auront-ils appris, qu'il leur faudra réapprendre, pour être à la mode, dans le vent, conforme aux pulsions sociales du moment.
Cela me rend un peu triste et de nature à nous couper avec un passé culturel qui n'a pas autant de passif que le passé politique. Mais un peu seulement. L'essentiel est ailleurs... les images fabuleuses de "Hubble" qui rappellent le ridicule de l'existence humaine ?
Bon, je suis néanmoins d'ici bas. Vous comprendrez donc que je m'entraîne un peu. Non pas à la féminisation des mots ou à l'écriture inclusive, ce présent est déjà du passé. Non, je m'entraîne d'ores et déjà au retour de balancier, à la contre-offensive, à la réforme de la réforme des années 2030.
Je voudrais une fois être à la mode, je me prépare à la masculinisation qui interviendra après la féminisation et à l'inclusivisme ; voilà ma première phrase à recopier cent fois :
Le vigie est le seul victime après un altercation qui a pris le forme d'un gros bagarre.
La langue (n. f.) est sexiste, autant que le langage (n. m.)... Les artisans.nes de ce mouvement forment sans doute dix ou douze catégories. Nous n'en voyons que quelques-unes :
- les intellectuels qui confondent modification et créativité, à défaut de pouvoir inventer, on change quelque chose pour bavarder du changement ;
- les quelques responsables ou élus politiques qui se rallient à des causes, pour s'identifier, avoir des télés, et réunir un fan club ;
- les croyants en la stricte égalité principe qui, sous leur action, devient un dogme, non pas un principe strict mais un principe aveugle ;
- les croyants de la production sociale, laquelle serait le fruit de la langue, laquelle langue serait aussi le fruit de la société inégale ; il est étonnant que deux observations banales embrouille à ce point l'esprit (rayons le mot "guerre" du dictionnaire, la paix triomphera partout dans le monde) ;
- les idiots, âmes en souffrances et autres congénères en mal profond de quelque chose : ils sont persuadés avoir trouvé un responsable (le genre du "mot", bientôt la "motte"...) et son remède, c'est idiot (mais la démocratie laisse les idiots fonctionner) .
Les idiots sont idiots par nature ou par égoïsme : l'affaire les occupe, les rend intéressants et génreu.x.ses ! De quoi être heureux ! Pourtant, ceux qui sont en grandes difficultés pour apprendre une langue correcte seront encore plus en difficultés. A peine auront-ils appris, qu'il leur faudra réapprendre, pour être à la mode, dans le vent, conforme aux pulsions sociales du moment.
Cela me rend un peu triste et de nature à nous couper avec un passé culturel qui n'a pas autant de passif que le passé politique. Mais un peu seulement. L'essentiel est ailleurs... les images fabuleuses de "Hubble" qui rappellent le ridicule de l'existence humaine ?
Bon, je suis néanmoins d'ici bas. Vous comprendrez donc que je m'entraîne un peu. Non pas à la féminisation des mots ou à l'écriture inclusive, ce présent est déjà du passé. Non, je m'entraîne d'ores et déjà au retour de balancier, à la contre-offensive, à la réforme de la réforme des années 2030.
Je voudrais une fois être à la mode, je me prépare à la masculinisation qui interviendra après la féminisation et à l'inclusivisme ; voilà ma première phrase à recopier cent fois :
Le vigie est le seul victime après un altercation qui a pris le forme d'un gros bagarre.