"...a rigged Japanese justice system...", voilà ce qu'est le système judiciaire japonais. Il avait été relevé sa dureté et son absence de respect de la présomption d'innocence. Carlos Ghosn peut aujourd'hui embrayer sur ces diverses critiques, plutôt unanimes en France.
Le plus intéressant, en théorie du droit, c'est qu'il va se justifier, justifier son évasion, sa fuite. Et en droit !
Le droit de fuir, il va sans le réaliser évoquer le droit à la fuite, et peut-être même le droit fondamental à la fuite.
Il va ensuite explicitement invoquer le droit de fuite, le droit de fuir !
Si l'égalité des armes n'existe pas au plan pénal, si la loyauté est absente, si la présomption d'innocence couronne le tout par son absence, alors oui il existe probablement, pour le citoyen, confronté à la puissance étatique, le droit de fuir. Loin des phrases idiotes du genre "il faut faire confiance à la justice"... il rompra le prêt-à-penser constitué d'éléments de langage étatiques jamais discutés !
Paradoxe, Carlos Ghosn, qui sans doute n'est pas un saint (quel grand dirigeant peut dire qu'il n'a pas dépassé la bande blanche ?), sera ainsi un grand promoteur des droits fondamentaux en terres nippones ! Il fera mieux qu'un Traité de droit japonais, que dix colloques de droit comparé ou que quinze accords universitaires japonisants...
Face à l'Empire du Soleil Levant, face à une Culture multi-séculaire que l'on admire, face à une Empereur et à un gouvernement, coincé dans l'archipel par ses immenses flots, le minuscule être juridique, le justiciable, pour lui et les siens, peut avoir parfois le droit de fuir.
Ce droit de fuite, ce droit de fuir, c'est un droit minuscule, invisible ; un recoin poussiéreux du droit naturel. Une pointe pas même embryonnaire des récitations longues et lassantes sur les droits fondamentaux.
Un je-ne-sais-quoi-et-presque-rien juridique... mais ce truc là existe.
Voilà ce qui intéresse le juriste, une site comme Direct Droit : cette théorie du droit de fuir qui peut devenir un droit subjectif de fuite !
Il devra bien manier la chose car il vient de ridiculiser un pays, des services secrets, l'establishment économique, le système judiciaire et policier... Tout en pointant la faiblesse et la rudesse du droit japonais...
Qu'il soit ou pas coupable de certains faits, Carlos Ghosn va néanmoins faire tomber toutes ces accusations sur ce minuscule droit dont aucun livre peut-être ne parle : le droit de fuir, le droit de fuite.
Je vous souhaite une bonne année juridique sur direct droit, que vous pouvez suivre ailleurs avec un #directdroit.
post scriptum, je me demande quel Champagne boira ce soir Carlos Ghosn... si tu as la photo Carlos... c'est pour une des mes autres rubriques...!
JapanToday.Com
Le plus intéressant, en théorie du droit, c'est qu'il va se justifier, justifier son évasion, sa fuite. Et en droit !
Le droit de fuir, il va sans le réaliser évoquer le droit à la fuite, et peut-être même le droit fondamental à la fuite.
Il va ensuite explicitement invoquer le droit de fuite, le droit de fuir !
Si l'égalité des armes n'existe pas au plan pénal, si la loyauté est absente, si la présomption d'innocence couronne le tout par son absence, alors oui il existe probablement, pour le citoyen, confronté à la puissance étatique, le droit de fuir. Loin des phrases idiotes du genre "il faut faire confiance à la justice"... il rompra le prêt-à-penser constitué d'éléments de langage étatiques jamais discutés !
Paradoxe, Carlos Ghosn, qui sans doute n'est pas un saint (quel grand dirigeant peut dire qu'il n'a pas dépassé la bande blanche ?), sera ainsi un grand promoteur des droits fondamentaux en terres nippones ! Il fera mieux qu'un Traité de droit japonais, que dix colloques de droit comparé ou que quinze accords universitaires japonisants...
Face à l'Empire du Soleil Levant, face à une Culture multi-séculaire que l'on admire, face à une Empereur et à un gouvernement, coincé dans l'archipel par ses immenses flots, le minuscule être juridique, le justiciable, pour lui et les siens, peut avoir parfois le droit de fuir.
Ce droit de fuite, ce droit de fuir, c'est un droit minuscule, invisible ; un recoin poussiéreux du droit naturel. Une pointe pas même embryonnaire des récitations longues et lassantes sur les droits fondamentaux.
Un je-ne-sais-quoi-et-presque-rien juridique... mais ce truc là existe.
Voilà ce qui intéresse le juriste, une site comme Direct Droit : cette théorie du droit de fuir qui peut devenir un droit subjectif de fuite !
Il devra bien manier la chose car il vient de ridiculiser un pays, des services secrets, l'establishment économique, le système judiciaire et policier... Tout en pointant la faiblesse et la rudesse du droit japonais...
Qu'il soit ou pas coupable de certains faits, Carlos Ghosn va néanmoins faire tomber toutes ces accusations sur ce minuscule droit dont aucun livre peut-être ne parle : le droit de fuir, le droit de fuite.
Je vous souhaite une bonne année juridique sur direct droit, que vous pouvez suivre ailleurs avec un #directdroit.
post scriptum, je me demande quel Champagne boira ce soir Carlos Ghosn... si tu as la photo Carlos... c'est pour une des mes autres rubriques...!
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