Faire travailler internationalistes, publicistes et privatistes c'est un défi en soi. Il ne faut pas le relever pour le relever : faire plaisir à tel ou tel organisme évaluateur qui pourrait y voir avec indulgence un sacro-saint travail transversal. Il faut travailler ensemble pour véritablement apporter à la compréhension des choses et ne pas laisser s'envoler le droit entre les mains d'administrateurs aux idées aussi brillantes que creuses. On en connaît le résultat : la réinvention permanente et fumeuse de règles et concepts avec une instabilité qui est la négation même du droit, donc du droit positif qui devient une image fuyante et finalement un instrument d'inégalité...
Le Droit des affaires est assez bien placé pour faire cette jonction entre matières et collègues, et on vous laissera juger si ce travail commun atteint cet objectif de souligner une relative unité du droit. Malgré la force du droit des affaires, il est cependant décevant qu'il ne soit finalement souvent pas porté, ni dans les concours, ni dans les établissements, alors que dans le même temps on parle des impératifs de la globalization dont il est l'instrument privilégié ! La pratique en raffole et on voit disparaître les centres de recherche en droit commercial ou en droit des affaires !
Le Droit des affaires est assez bien placé pour faire cette jonction entre matières et collègues, et on vous laissera juger si ce travail commun atteint cet objectif de souligner une relative unité du droit. Malgré la force du droit des affaires, il est cependant décevant qu'il ne soit finalement souvent pas porté, ni dans les concours, ni dans les établissements, alors que dans le même temps on parle des impératifs de la globalization dont il est l'instrument privilégié ! La pratique en raffole et on voit disparaître les centres de recherche en droit commercial ou en droit des affaires !
Le travail en commun importe, tant pour la qualité de la recherche que pour la qualité de la pédagogie. En effet, les étudiants bénéficient largement de l'union des professeurs car ils comprennent d'emblée qu'ils ne sont pas autorisés à ignorer des pans entiers du droit. Or, comment demander à un jeune juriste d'être complet si l'on est soi-même enfermé dans sa matière ? Comment exiger des étudiants d'écrire mémoires et thèse si soi-même on n'écrit pas ? Ce travail en commun évoque pour moi des années de travail à l'Université de Reims finalement récompensées par un accueil dans la belle Faculté de Droit de Poitiers. L'appel du droit bancaire qu'émettait la Faculté de Droit de Clermont-Ferrand m'a conduit à d'autres ouvrages et travaux en droit des affaires, notamment un autre qui à nouveau sera très prochainement publié chez Bruylant sur la rénovation du système financier.
Je vous laisse découvrir cet ouvrage à commander...
La fiche sur le site des éditions Bruylant
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