L'hypothèse que Emmanuel Macron a laissé le gouvernement s'abîmer sur la réforme des retraites n'est pas chose impossible. Jamais, en effet, un tel sac de noeuds n'a été produit. Vides, creux et maladresses ont été empilés presque volontairement. S'attaquer au régime des avocats, qui savent parler et se défendre, et qui est un régime à l'équilibre et qui ne coûte rien à personne... il faut être zinzin !
Alors surtout que de nombreuses villes sont en états de siège des "gilets-jaunes"...
Les capsules et muselets compressés sont plus une photographie de la situation qu'une allégorie.
Il n'y a encore presque pas de projet mais tout le monde est contre. Il m'est impossible de penser que le Président n'a pas vu que cela arriver. La porte-parole du gouvernement disait avant-hier, du haut de son inexpérience (elle n'a pas connu la réforme Juppé...), qu'on ne pouvait rien dire de ce projet qui restait à écrire !
Dead la meuf je vous dis, moi ! Pour reprendre son langage médiatico-parigo-politique.
Plusieurs ministres ont assuré leurs fonctionnaires, ces derniers jours, que la réforme ne changeait rien pour eux ??!
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche n'a peut-être pas eu ces mots...
Ce matin en radio, Patrick Stefanini, que j'ai naguère connu, disait comment un cabinet de Premier ministre vit une grande colère sociale. Il était - je crois bien - directeur-adjoint du cabinet de Alain Juppé, Premier ministre en 1995. Le gouvernement s'attend à tomber dans divers cas. S'il y a des violences. Si le blocage est durable. Si l'équipe ministérielle n'est pas robuste (...), si les forces sociales s'unissent contre le parti au pouvoir (LREM, toujours inaudible)...
Dans tous ces cas, le président dispose d'armes constitutionnelles et politiques, il peut :
- changer le gouvernement ;
- dissoudre pour avoir une nouvelle majorité et un nouveau gouvernement ;
- et, au sommet, dissoudre et se démettre : démissionner, à la de Gaulle mais pour repartir de zéro ou presque pour bâtir cette fois du solide.
Emmanuel Macron a la psychologie pour pratiquer la 3e possibilité, avant que Marine Le Pen ne soit, dans les intentions de vote, à 48 % et lui à 52...
Ce qui augurerait d'une autre France, mais toujours ingouvernable.
Alors surtout que de nombreuses villes sont en états de siège des "gilets-jaunes"...
Les capsules et muselets compressés sont plus une photographie de la situation qu'une allégorie.
Il n'y a encore presque pas de projet mais tout le monde est contre. Il m'est impossible de penser que le Président n'a pas vu que cela arriver. La porte-parole du gouvernement disait avant-hier, du haut de son inexpérience (elle n'a pas connu la réforme Juppé...), qu'on ne pouvait rien dire de ce projet qui restait à écrire !
Dead la meuf je vous dis, moi ! Pour reprendre son langage médiatico-parigo-politique.
Plusieurs ministres ont assuré leurs fonctionnaires, ces derniers jours, que la réforme ne changeait rien pour eux ??!
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche n'a peut-être pas eu ces mots...
Ce matin en radio, Patrick Stefanini, que j'ai naguère connu, disait comment un cabinet de Premier ministre vit une grande colère sociale. Il était - je crois bien - directeur-adjoint du cabinet de Alain Juppé, Premier ministre en 1995. Le gouvernement s'attend à tomber dans divers cas. S'il y a des violences. Si le blocage est durable. Si l'équipe ministérielle n'est pas robuste (...), si les forces sociales s'unissent contre le parti au pouvoir (LREM, toujours inaudible)...
Dans tous ces cas, le président dispose d'armes constitutionnelles et politiques, il peut :
- changer le gouvernement ;
- dissoudre pour avoir une nouvelle majorité et un nouveau gouvernement ;
- et, au sommet, dissoudre et se démettre : démissionner, à la de Gaulle mais pour repartir de zéro ou presque pour bâtir cette fois du solide.
Emmanuel Macron a la psychologie pour pratiquer la 3e possibilité, avant que Marine Le Pen ne soit, dans les intentions de vote, à 48 % et lui à 52...
Ce qui augurerait d'une autre France, mais toujours ingouvernable.