Précisons pour les plus jeunes que " la corbeille" était le petit nom donné à la Bourse de Paris. Le Général de GAULLE avait un jour lancé cela "la politique de la France ne se fait pas à la corbeille". Il entendait ainsi signifier que le cours de bourse des actions ou les états d'âme des investisseurs lui étaient indifférents.
Il marquait ainsi le clivage de principe entre l'action publique et les vicissitudes de la vie des affaires.
Ce clivage est mis à mal par des responsables politiques qui veulent que le public singe le privé.
Ils n'ont trouvé rien de mieux.
Il marquait ainsi le clivage de principe entre l'action publique et les vicissitudes de la vie des affaires.
Ce clivage est mis à mal par des responsables politiques qui veulent que le public singe le privé.
Ils n'ont trouvé rien de mieux.
Ils demandent ainsi des enquêtes aux cabinets d'audit pour savoir comment mener les actions publiques. Ils se font noter pour pouvoir endetter leur pays jusqu'à n'en plus pouvoir. Ils demandent à l'Université de se financer par le secteur privé... Ils demandent à des cabinets d'avocats de rédiger des projets de lois ou de décrets... Ils prêtent aux banques quand le système financier privé se porte mal quitte à mettre les finances publiques au plus mal.
Et puis il y a la dernière !
Quand le FMI indique que "nos" (nos ?!) banques sont sous-capitalisées, l'Etat, effrayé par la chute du cours des actions des banques, fait une réunion. Et on y propose que ce même Etat participe au capital de ces mêmes banques à travers des actions de préférence (des actions sans droit de vote).
Ce comportement a une cause plus profonde qui tient à l'incapacité des pouvoirs publics à adopter les lois utiles. Quand l'Etat n'est plus capable d'adopter la règle de droit idoine, il se transforme en gestionnaire qui met un sous à droite, en enlève un à gauche. Un triste comptable - bien que la comptabilité compte !
Mon Général ils sont devenus fous !
La politique de la France se refait à la corbeille !
Une réunion pour recapitalise les banques selon le JDD
Photos tirées d'un reportage du Lycée Alfred Kastler-Guitton (http://www.kastler.org/spip.php?article470)
Et puis il y a la dernière !
Quand le FMI indique que "nos" (nos ?!) banques sont sous-capitalisées, l'Etat, effrayé par la chute du cours des actions des banques, fait une réunion. Et on y propose que ce même Etat participe au capital de ces mêmes banques à travers des actions de préférence (des actions sans droit de vote).
Ce comportement a une cause plus profonde qui tient à l'incapacité des pouvoirs publics à adopter les lois utiles. Quand l'Etat n'est plus capable d'adopter la règle de droit idoine, il se transforme en gestionnaire qui met un sous à droite, en enlève un à gauche. Un triste comptable - bien que la comptabilité compte !
Mon Général ils sont devenus fous !
La politique de la France se refait à la corbeille !
Une réunion pour recapitalise les banques selon le JDD
Photos tirées d'un reportage du Lycée Alfred Kastler-Guitton (http://www.kastler.org/spip.php?article470)