Ces deux ouvrages sont une merveille de concision, de pureté et de précision. Si tous les juristes maniaient le droit de cette façon, leur écho dans la société serait grand, alors que les juristes ne sont plus écoutés, entendus au profit de spécialistes de sciences sociales qui semblent plus proches du réel.
Ces deux ouvrages plongent dans le réel, dans le réel du droit. Un réel que nous éprouvons tous dans nos vies respectives. Les jeunes juristes doivent rapprocher les problèmes concrets de leur issue juridique.
Nous pratiquons tous le droit avec, en tête, la pratique juridique du juge. Si en effet le problème discuté en privé, en entreprise, ou ailleurs, demeure, le juge sera saisi. La pratique du droit se fait avec cette idée que le juge pourrait intervenir. Et on "fait du droit" sous le spectre du juge et de son exercice du droit : un exercice du droit précis (pour répondre à une question et visant les lois utiles). L'exercice répond à un but précis (dire le droit et, partant, dire qui a le droit de...).
Ce détour a un sens précis. La pratique du droit suppose un art pur. La phrase claire.
La phrase claire est aujourd'hui détournée, en phrase creuse. Les publications abusent et détournent la phrase claire pour passer à l'idée simpliste et, ainsi et notamment, faire "du contenu" dont trop d'éditeurs se réjouissent... c'est un autre sujet.
La méthode de ces deux ouvrages aidera les juristes qui ont besoin de revenir au droit ou, bien sûr, les étudiants qi ont besoin de le pratiquer simplement mais avec pertinence. Ainsi, une page fort simple pourra retenir l'attention bien plus de temps qu'il ne faut pour la lire car chaque phrase pèse. Voilà deux livres précieux (lesquelles affichent une 42e édition et une 32e édition).
Le professeur Gilles Goubeaux les tient à jour avec sa grande rigueur, son extraordinaire puissance de synthèse et, sans doute, une belle affection pour le droit civil. On se régale de trouver les jurisprudences citées exactement, c'est-à-dire au bon endroit, et précisément pour ce qu'elles disent ; cela change des piles de décisions que l'on trouve dans les citations très souvent abusives en nombre et en choix.
Ici, le gras n'existe pas.
Nous sommes tous à la leçon, remercions le maître.
Ces deux ouvrages plongent dans le réel, dans le réel du droit. Un réel que nous éprouvons tous dans nos vies respectives. Les jeunes juristes doivent rapprocher les problèmes concrets de leur issue juridique.
Nous pratiquons tous le droit avec, en tête, la pratique juridique du juge. Si en effet le problème discuté en privé, en entreprise, ou ailleurs, demeure, le juge sera saisi. La pratique du droit se fait avec cette idée que le juge pourrait intervenir. Et on "fait du droit" sous le spectre du juge et de son exercice du droit : un exercice du droit précis (pour répondre à une question et visant les lois utiles). L'exercice répond à un but précis (dire le droit et, partant, dire qui a le droit de...).
Ce détour a un sens précis. La pratique du droit suppose un art pur. La phrase claire.
La phrase claire est aujourd'hui détournée, en phrase creuse. Les publications abusent et détournent la phrase claire pour passer à l'idée simpliste et, ainsi et notamment, faire "du contenu" dont trop d'éditeurs se réjouissent... c'est un autre sujet.
La méthode de ces deux ouvrages aidera les juristes qui ont besoin de revenir au droit ou, bien sûr, les étudiants qi ont besoin de le pratiquer simplement mais avec pertinence. Ainsi, une page fort simple pourra retenir l'attention bien plus de temps qu'il ne faut pour la lire car chaque phrase pèse. Voilà deux livres précieux (lesquelles affichent une 42e édition et une 32e édition).
Le professeur Gilles Goubeaux les tient à jour avec sa grande rigueur, son extraordinaire puissance de synthèse et, sans doute, une belle affection pour le droit civil. On se régale de trouver les jurisprudences citées exactement, c'est-à-dire au bon endroit, et précisément pour ce qu'elles disent ; cela change des piles de décisions que l'on trouve dans les citations très souvent abusives en nombre et en choix.
Ici, le gras n'existe pas.
Nous sommes tous à la leçon, remercions le maître.