Pour parler comme tout le monde, il faut dire que le numérique progresse. A l'heure même où la résistance à l'Université numérique rencontre un grand succès avec l'inconvénient d'effacer les possibilités nouvelles. On reviendra sur ce point car l'unanimité est inquiétante, surtout chez les juristes (et inévitable et attendue puisque le juriste est par nature conservateur).
L'ambiance palpable n'a rien à voir avec ce qui nous attend.
Doctrine.fr est connue en France pour une base de jurisprudence rapide et riche. Voilà qui ne m'intéressait pas beaucoup, sans doute à tort, mais la rapidité de la recherche ne vaut pas l'analyse.
L'IA que lance Doctrine.fr nous met sur un autre plan. Je dirai qu'on rentre dans le vif du sujet.
Comme j'imaginais en 2010 divers niveaux de systèmes (in, ouvrage collectif, Les concepts émergents de droit des affaires, 2011, Lextenso) , ce que la blockchain permet aujourd'hui, j'imagine le pouvoirs que les IA vont libérer en droit. Même si le droit demeure un petit secteur (mais il s'élargit si on voit dans la paperasserie du droit...).
L'IA proposée s'appelle "Analyzer".
L'originalité ne sert à rien quand on est le premier sur le marché, au contraire, le mot le plus ordinaire va bien s'il dit de quoi il s'agit.
Cette IA analyse les conclusions (demandes en justice, donc aussi les assignations...), entendez : elle traduit et rend accessible les références qui sont faites par l'adversaire. Donc la doc vous revient en pleine figure, celle citée et peut-être celle qui aurait pu être citée... ou dû être citée.
Les métiers juridiques vont changer. Comme les autres. Ils vont exiger de subjuguer les outils d'IA, ce qui pour le juriste impose toute une réflexion sur la pensée humaine ancrée à la langue naturelle - aux mots.
Heureux sont ceux qui ont des diplômes sur le Numérique et le personnel pour les faire tourner.
Tout ou presque pourrait changer en quelques années.
L'ambiance palpable n'a rien à voir avec ce qui nous attend.
Doctrine.fr est connue en France pour une base de jurisprudence rapide et riche. Voilà qui ne m'intéressait pas beaucoup, sans doute à tort, mais la rapidité de la recherche ne vaut pas l'analyse.
L'IA que lance Doctrine.fr nous met sur un autre plan. Je dirai qu'on rentre dans le vif du sujet.
Comme j'imaginais en 2010 divers niveaux de systèmes (in, ouvrage collectif, Les concepts émergents de droit des affaires, 2011, Lextenso) , ce que la blockchain permet aujourd'hui, j'imagine le pouvoirs que les IA vont libérer en droit. Même si le droit demeure un petit secteur (mais il s'élargit si on voit dans la paperasserie du droit...).
L'IA proposée s'appelle "Analyzer".
L'originalité ne sert à rien quand on est le premier sur le marché, au contraire, le mot le plus ordinaire va bien s'il dit de quoi il s'agit.
Cette IA analyse les conclusions (demandes en justice, donc aussi les assignations...), entendez : elle traduit et rend accessible les références qui sont faites par l'adversaire. Donc la doc vous revient en pleine figure, celle citée et peut-être celle qui aurait pu être citée... ou dû être citée.
Les métiers juridiques vont changer. Comme les autres. Ils vont exiger de subjuguer les outils d'IA, ce qui pour le juriste impose toute une réflexion sur la pensée humaine ancrée à la langue naturelle - aux mots.
Heureux sont ceux qui ont des diplômes sur le Numérique et le personnel pour les faire tourner.
Tout ou presque pourrait changer en quelques années.
Post de Doctrine.fr sur Linkedin