La réforme des retraites des avocats est une atteinte directe aux droits des citoyens de se défendre. Les avocats sont le dernier pilier de la démocratie qui résiste avant que tout s'effondre, avec le Droit (si imparfait). L'Exécutif est essoufflé, le Parlement vote dans le désordre du mou et du contradictoire, le Judiciaire a 25 ans de retard sur à peu près tout et les régulateurs commencent à tomber dans la technocratie qui finit par toucher les libertés fondamentales...
Face à ces pouvoirs qui se comportent, tour à tour, de façon erratique, les citoyens courent divers dangers, des abus multiples, des ignorances insolentes, des obstructions répétées, des refus de dialogue indignes...
Le seul recours du citoyen, l'ultime recours du citoyen, c'est l'avocat.
L'ultime recours, ce sont tous ces "petits avocats" qui ont une grande âme et qui, souvent, prennent un dossier en sachant qu'ils ne seront probablement pas payés. Car les clients reconnaissants sont rares, après avoir été le meilleur avocat, quand l'essentiel du problème est réglé, vous êtes un beau *** qui tente de leur prendre encore 500 euros...
Cette réforme, qui devrait doubler le montant des cotisations pour la retraite, mettra à mal des milliers d'avocats dont le rôle social et économique est essentiel. Des milliers d'avocats risquent de faire faillite (pour parler commodément).
Les déserts médicaux vous connaissez ?
Eh bien le désert judiciaire ce ne sera plus un tribunal éloigné, ce sera : pas d'avocat !
Les avocats accompagnent les enfants, les familles, les femmes fragilisées, les hommes qui dérivent vers la délinquance, le cadre qui a fauté, le routier qui a eu un accident, les pauvres de tous les moments, les perdus, les petits et tous les petits : parmi eux, il y a les petites entreprises, souvent fragiles, jusqu'à la PME locale ; et l'avocat défend aussi les diverses organisations sociales qui se battent pour des intérêts spécialement légitimes (dans le domaine de la consommation, du médical, du transport...).
La culture des énarques, des élus et des ministres qui trop souvent entrent dans les grands cabinets parisiens à 10 000 euros par mois, cette culture ignore cela. Le Barreau, pour divers privilégiés de la République, c'est un moyen de faire marcher la pompe à fric et de valoriser le carnet d'adresses ! Ils ignorent largement le service et totalement le don de soi... et la vraie vie du Barreau qui en fait l'honneur et la grandeur.
Il se pourrait donc (hypothèse pessimiste) que l'élite du Barreau penche de ce côté et ne défende pas le véritable intérêt collectif du Barreau français.
Face à ces pouvoirs qui se comportent, tour à tour, de façon erratique, les citoyens courent divers dangers, des abus multiples, des ignorances insolentes, des obstructions répétées, des refus de dialogue indignes...
Le seul recours du citoyen, l'ultime recours du citoyen, c'est l'avocat.
L'ultime recours, ce sont tous ces "petits avocats" qui ont une grande âme et qui, souvent, prennent un dossier en sachant qu'ils ne seront probablement pas payés. Car les clients reconnaissants sont rares, après avoir été le meilleur avocat, quand l'essentiel du problème est réglé, vous êtes un beau *** qui tente de leur prendre encore 500 euros...
Cette réforme, qui devrait doubler le montant des cotisations pour la retraite, mettra à mal des milliers d'avocats dont le rôle social et économique est essentiel. Des milliers d'avocats risquent de faire faillite (pour parler commodément).
Les déserts médicaux vous connaissez ?
Eh bien le désert judiciaire ce ne sera plus un tribunal éloigné, ce sera : pas d'avocat !
Les avocats accompagnent les enfants, les familles, les femmes fragilisées, les hommes qui dérivent vers la délinquance, le cadre qui a fauté, le routier qui a eu un accident, les pauvres de tous les moments, les perdus, les petits et tous les petits : parmi eux, il y a les petites entreprises, souvent fragiles, jusqu'à la PME locale ; et l'avocat défend aussi les diverses organisations sociales qui se battent pour des intérêts spécialement légitimes (dans le domaine de la consommation, du médical, du transport...).
La culture des énarques, des élus et des ministres qui trop souvent entrent dans les grands cabinets parisiens à 10 000 euros par mois, cette culture ignore cela. Le Barreau, pour divers privilégiés de la République, c'est un moyen de faire marcher la pompe à fric et de valoriser le carnet d'adresses ! Ils ignorent largement le service et totalement le don de soi... et la vraie vie du Barreau qui en fait l'honneur et la grandeur.
Il se pourrait donc (hypothèse pessimiste) que l'élite du Barreau penche de ce côté et ne défende pas le véritable intérêt collectif du Barreau français.
Ainsi, l'ensemble des professeurs de droit, qui ont formé tous les avocats, et l'ensemble des citoyens qui, tous, tous les jours, se posent des questions sur leurs droits, doivent réaliser cela : ils ont besoin de défenseurs nombreux et accessibles, nous devons donc tous défendre les avocats.
Ces derniers ont un caisse de retraite qui a été bien gérée, la réalité est qu'on veut la leur prendre. Point. Cette caisse est selon moi un des éléments de l'indépendance absolue et infinie qui caractérise la profession : y porter atteinte consiste à porter atteinte à la profession. Affaiblir leur statut, c'est fermer la porte à des talents qui auront ailleurs qu'au Barreau. C'est affaiblir la tranquillité d'exercice et la solidarité sociale des avocats. Tout cela porte atteinte à la profession d'avocat.
C'est-à-dire aux défenseurs des citoyens.
Le seul défenseur des droits qui soit, c'est l'avocat.
Tous les citoyens doivent défendre les avocats et ce au-delà de l'image parfois dégradée de la profession d'avocat. Je le dis souvent, la profession a raté des mutations thématiques, d'organisation (faire du cabinet une vraie entreprise) et elle est souvent trop loin de la recherche juridique de l'Université. Je ne ménage pas les avocats à l'occasion. Je le faisais encore il y a peu quand je dis que la profession sait mal défendre l'exclusivité (à divers professionnels habilités, dont ils sont) de l'exercice du droit.
Tout cela est un problème, et il conviendrait de savoir en parler simplement et clairement et faire progresser la profession. Mais où est le Parlement ?
Mais pour le moment, dans les semaines à venir, ce qu'il faut défendre, c'est votre défenseur, ce sont les avocats, dont des milliers sont promis à disparaître. Au fait, parmi les grandes réformes de la technocratie régnante : divorcer coûte 20 % de TVA, pas le restaurant...
Nous devons, nous citoyens, garder la possibilité, quand on est à la rue, de sa maison ou de son entreprise, ou de sa vie, quand on est harcelé et menacés, par des rézos sociaux ou autres, quand vous ne comprenez pas ce dossier majeur à remplir, quand votre assurance ne veut pas vous rembourser, quand on est en rétention dans tel ou tel lieu, quand l'administration vous a écrit dix fois... d'avoir un avocat :
oui, nous devons garder la possibilité d'avoir quelqu'un qui nous aidera.
Un avocat devant qui on pleurera, en lui racontant notre histoire, parce que l'on a l'impression que la vie est finie.
Seul un avocat vous dira que ce n'est pas le cas.
Seul un avocat vous fera voir le ciel à travers les chaînes.
Ces derniers ont un caisse de retraite qui a été bien gérée, la réalité est qu'on veut la leur prendre. Point. Cette caisse est selon moi un des éléments de l'indépendance absolue et infinie qui caractérise la profession : y porter atteinte consiste à porter atteinte à la profession. Affaiblir leur statut, c'est fermer la porte à des talents qui auront ailleurs qu'au Barreau. C'est affaiblir la tranquillité d'exercice et la solidarité sociale des avocats. Tout cela porte atteinte à la profession d'avocat.
C'est-à-dire aux défenseurs des citoyens.
Le seul défenseur des droits qui soit, c'est l'avocat.
Tous les citoyens doivent défendre les avocats et ce au-delà de l'image parfois dégradée de la profession d'avocat. Je le dis souvent, la profession a raté des mutations thématiques, d'organisation (faire du cabinet une vraie entreprise) et elle est souvent trop loin de la recherche juridique de l'Université. Je ne ménage pas les avocats à l'occasion. Je le faisais encore il y a peu quand je dis que la profession sait mal défendre l'exclusivité (à divers professionnels habilités, dont ils sont) de l'exercice du droit.
Tout cela est un problème, et il conviendrait de savoir en parler simplement et clairement et faire progresser la profession. Mais où est le Parlement ?
Mais pour le moment, dans les semaines à venir, ce qu'il faut défendre, c'est votre défenseur, ce sont les avocats, dont des milliers sont promis à disparaître. Au fait, parmi les grandes réformes de la technocratie régnante : divorcer coûte 20 % de TVA, pas le restaurant...
Nous devons, nous citoyens, garder la possibilité, quand on est à la rue, de sa maison ou de son entreprise, ou de sa vie, quand on est harcelé et menacés, par des rézos sociaux ou autres, quand vous ne comprenez pas ce dossier majeur à remplir, quand votre assurance ne veut pas vous rembourser, quand on est en rétention dans tel ou tel lieu, quand l'administration vous a écrit dix fois... d'avoir un avocat :
oui, nous devons garder la possibilité d'avoir quelqu'un qui nous aidera.
Un avocat devant qui on pleurera, en lui racontant notre histoire, parce que l'on a l'impression que la vie est finie.
Seul un avocat vous dira que ce n'est pas le cas.
Seul un avocat vous fera voir le ciel à travers les chaînes.