Les consommateurs sont souvent désarmés devant les publicités bancaires qui ne disent rien. Quel argent jeté par les fenêtres ! Heureusement que l'intelligence des grandes agences publicitaires parisiennes s'y concentre ! Qu'en serait-il sinon !? Dans cette médiocrité générale, le Crédit Mutuel a su récemment montrer une voie que les publicitaires manient mal car ils ne sont pas juristes (de droit privé spécialisé en droit des affaires). Les banquiers ne peuvent pas davantage aller sur ce terrain puisque, en général, ils ne maîtrisent que l'écume du droit, soit rien d'assez significatif pour être créatif.
Il y a en outre la pensée unique qui désigne le Droit comme une réalité figée alors que la créativité y a toute sa place.
Deux publicités télévisées du Crédit Mutuel ont tout misé sur une caractéristique juridique, ce qui diminue l'intérêt de leur slogan très plastique de "La banque à qui parler". le fait que les chargés de clientèle n'étaient pas "commissionnés" par rapport aux divers placements qu'ils proposent. Cela consista à préciser les termes du contrat de travail de leurs préposés. A n'en pas douter, cela aura dû agacer la concurrence. En effet, il est facile de placer (presque) n'importe quel produit dans son réseau bancaire en donnant, pour ce produit, un intéressement au salariés...
La seconde publicité utilise le statut de coopérative (banque coopérative). On y voit un jeune homme ne pas être inquiet en plein Wall Street, au beau milieu des requins de la finance, et il proclame : au Crédit mutuel il n'y pas d'actionnaires mais seulement des sociétaires.
Dans la théorie la plus pure, la coopération (Loi de 1947) repose sur un contrat de société spécial, original, bâti sur deux originalités :
- l'associé n'est pas un associé ordinaire comme dans toute autre SA (société anonyme) ;. L'associé est titulaire de parts sociales et non d'actions : il n'est pas actionnaire, il est sociétaire. Ces parts donnent des droits moindres que les titres de capital (actions) et notamment sur le plan des dividendes (qui sont limités) et sur le droit de vote (le principe est un homme une voix et non pas autant de voix que de titres !).
- l'associé est également un coopérateur, soit un client où consommateur mais ces deux qualités sont (en théorie juridique, pas en pratique) absorbées par cette qualité de coopérateur ; l'idée politique de cette organisation juridique c'est que les capitalistes de l'affaire (les sociétaires, des capitalistes gentils, sans droits trop forts...) ne peuvent pas mal se traiter eux-mêmes puisqu'ils sont "clients"...
Il y a en outre la pensée unique qui désigne le Droit comme une réalité figée alors que la créativité y a toute sa place.
Deux publicités télévisées du Crédit Mutuel ont tout misé sur une caractéristique juridique, ce qui diminue l'intérêt de leur slogan très plastique de "La banque à qui parler". le fait que les chargés de clientèle n'étaient pas "commissionnés" par rapport aux divers placements qu'ils proposent. Cela consista à préciser les termes du contrat de travail de leurs préposés. A n'en pas douter, cela aura dû agacer la concurrence. En effet, il est facile de placer (presque) n'importe quel produit dans son réseau bancaire en donnant, pour ce produit, un intéressement au salariés...
La seconde publicité utilise le statut de coopérative (banque coopérative). On y voit un jeune homme ne pas être inquiet en plein Wall Street, au beau milieu des requins de la finance, et il proclame : au Crédit mutuel il n'y pas d'actionnaires mais seulement des sociétaires.
Dans la théorie la plus pure, la coopération (Loi de 1947) repose sur un contrat de société spécial, original, bâti sur deux originalités :
- l'associé n'est pas un associé ordinaire comme dans toute autre SA (société anonyme) ;. L'associé est titulaire de parts sociales et non d'actions : il n'est pas actionnaire, il est sociétaire. Ces parts donnent des droits moindres que les titres de capital (actions) et notamment sur le plan des dividendes (qui sont limités) et sur le droit de vote (le principe est un homme une voix et non pas autant de voix que de titres !).
- l'associé est également un coopérateur, soit un client où consommateur mais ces deux qualités sont (en théorie juridique, pas en pratique) absorbées par cette qualité de coopérateur ; l'idée politique de cette organisation juridique c'est que les capitalistes de l'affaire (les sociétaires, des capitalistes gentils, sans droits trop forts...) ne peuvent pas mal se traiter eux-mêmes puisqu'ils sont "clients"...
On doit dire bravo au Crédit Mutuel (qui n'est pas notre banque...) pour avoir su trouver ces publicités. Certes elles demeurent assez élémentaires, mais elles sont bien mieux que le bla-bla habituel basé sur la proximité ou la définition nouvelle de la banque ou la banque à qui parler"... Reste à trouver maintenant d'autres idées précises... En effet, ces publicités intéressent le "cadre" juridique des clients du Crédit Mutuel et non les droits directs des consommateurs.
Va-t-on y venir ?
Va-t-on y venir ?