La récitation du droit positif prend une vie, la preuve : elle en a pris bien plus ! Cet art est nécessaire et utile, il est sot de croire l'inverse : de vouloir penser sans comprendre la grosse machine juridique et ses fins rouages. Mais, mais ! Après quelques années de pratiques et de réflexions (mais certains ne pratiquent le droit que pour l'argent ou la parade, c'est leur droit...), le droit positif semble creux, répétitif, vain.
Le juriste qui a eu la chance d'être invité à sortir de son sommeil dogmatique après quelques semestres de cours a, lui, une chance de poursuivre sur le chemin du droit. D'où a-t-il reçu cette grâce qui, à chaque fois, signe la puissance d'esprit en quelques mots ?
A-t-il subi un cours de sociologie du droit ? Ou bien d'analyse économique du droit, de philosophie du droit, d'histoire du droit ou bien un autre !? Qu'importe. Il a su, dans un moment de son parcours universitaire, que le droit positif avait pour inconvénient d'être fini (oh, la fin du droit positif, il faudrait que je pousse cette note une jour...).
La chose des choses finies, c'est qu'elles conduisent un jour à un ennui infini.
Si l'étudiant a un jour compris, même s'il n'a pas suivi le chemin, quand on est jeune, on est jeune... que le droit positif était dépassable, alors il s'en souviendra. Dans un geste bizarre il retournera dans une BU ou en librairie et se munira d'un livre qui dit du droit intelligent, qui dit l'intelligence du droit, qui dit l'infini.
Emmanuel Kant est un jour sorti de son sommeil dogmatique en lisant Hume. Il allait alors devenir le tueur de la métaphysique. L'un des hommes après lequel plus personne ne peux plus se livrer à l'exercice de la pensée comme auparavant. Une sorte de géant dont Jean-Louis Nancy disait, il y a peu, après cinquante an de travail de la pensée : "Kant a toujours raison".
Si un le prince de Königsberg s'est un jour réveillé de son sommeil dogmatique, peut-être que d'autres, qui ne peuvent pas soupçonner ne pas devoir s'inspirer d'un des plus grands esprits des siècles alentours, doivent aussi ne pas manquer de le faire.
Quelle curieuse pédagogie que voilà, elle ne peut même pas faire l'objet d'une fiche de méthode...
Le juriste qui a eu la chance d'être invité à sortir de son sommeil dogmatique après quelques semestres de cours a, lui, une chance de poursuivre sur le chemin du droit. D'où a-t-il reçu cette grâce qui, à chaque fois, signe la puissance d'esprit en quelques mots ?
A-t-il subi un cours de sociologie du droit ? Ou bien d'analyse économique du droit, de philosophie du droit, d'histoire du droit ou bien un autre !? Qu'importe. Il a su, dans un moment de son parcours universitaire, que le droit positif avait pour inconvénient d'être fini (oh, la fin du droit positif, il faudrait que je pousse cette note une jour...).
La chose des choses finies, c'est qu'elles conduisent un jour à un ennui infini.
Si l'étudiant a un jour compris, même s'il n'a pas suivi le chemin, quand on est jeune, on est jeune... que le droit positif était dépassable, alors il s'en souviendra. Dans un geste bizarre il retournera dans une BU ou en librairie et se munira d'un livre qui dit du droit intelligent, qui dit l'intelligence du droit, qui dit l'infini.
Emmanuel Kant est un jour sorti de son sommeil dogmatique en lisant Hume. Il allait alors devenir le tueur de la métaphysique. L'un des hommes après lequel plus personne ne peux plus se livrer à l'exercice de la pensée comme auparavant. Une sorte de géant dont Jean-Louis Nancy disait, il y a peu, après cinquante an de travail de la pensée : "Kant a toujours raison".
Si un le prince de Königsberg s'est un jour réveillé de son sommeil dogmatique, peut-être que d'autres, qui ne peuvent pas soupçonner ne pas devoir s'inspirer d'un des plus grands esprits des siècles alentours, doivent aussi ne pas manquer de le faire.
Quelle curieuse pédagogie que voilà, elle ne peut même pas faire l'objet d'une fiche de méthode...