L'Eglise catholique romaine craint le remplacement de l'Humain par l'IA

L'IA a des rapports avec Dieu et certains y verront bientôt un Dieu, enfin un Dieu présent, accessible et simple, qui donnera des réponses aux brebis égarées et aux autres ; et évidemment un Dieu dont les voies seront impénétrables puisque l'explicabilité est une farce économique (voire technique, cela échappe à mes compétences). Ce qui sera bien c'est justement cette lumière inexplicable qui surgit des mystère de la machine, non, du robot, non... du système d'IA.

Système !

Le danger ne réside pas dans l'IA et l'Humain, mais dans l'IA et Dieu. Ce qui certes rejaillit sur l'Humain.

Déjà l'IA est mystique en prenant la forme et le nom de système ce qui est un terme aussi génial et indispensable que finalement mystique.

Le danger n'est pas dans le risque de remplacement. Les médiocres performances de l'Humain font qu'il n'y a aucun intérêt à le remplacer. Son geste est souvent imprécis, sa mémoire ridicule, son objectivité résiduelle, sa résistance est épuisée après 3 heures de travail intense, sa capacité à raisonner ne dépasse généralement pas trois degrés dans l'analyse (la recherche commence souvent et seulement à 5...).

En outre, pour les personnes profondes, par exemple celles qui excellent dans la théologie (mais la géographie, la mathématique ou la théorie juridique aussi s'y prêtent...), les systèmes d'IA auront bien du mal à les rejoindre dans leurs réflexions, dans leurs conceptions organisées et finalisées. Il y a donc de la marge, peut-être que la question se posera dans un siècle...

J'ai esquissé cela bien maladroitement, comme le bon Humain que je suis, dans un essai qui a été téléchargé 5 000 fois mais sans doute lu bien moins, mais il est déjà vieux de deux ans et je n'en recommande pas la lecture... :

Le droit sous le règne de l'intelligence artificielle

Quels sont les propos sur ce sujet qui n'ont pas été dits cent fois et qui auront encore quelque utilité dans dix ans ?