L'action publique au service de la République exige parfois la réaction et des démissions.



L'action publique au service de la République exige parfois la réaction et des démissions.
Un professeur de la République a été assassiné dans des conditions visant à l'injurier jusque après la mort et de façon à terroriser l'ensemble des enseignants, des services de l'éducation et de façon à faire pression sur une Justice molle sans tête et clarté et à tenter de décourager une police épuisée.



L'action publique au service de la République exige parfois la réaction et les démissions.

La démission des plus hauts responsables s'impose pour reprendre ce dossier, celui de la République, à zéro, puisque la cascade des attentats et le projet politique d'assassinat de la République se perpétuent, projet qui se diffuse sur facebook ou ailleurs, sans même, parfois, que ces acteurs sachent bien ce qu'ils font !

La démission de l'école y est justement pour beaucoup.

L'incapacité de réaction politique par la démission et la nomination de personnalités plus fortes et claires serait la première défaite de la République et de ce Gouvernement. Il a quelques jours à peine pour prendre la bonne voie.

Je pense donc à ce professeur, courageux, dans sa mission, qui a travaillé sous le manteau de la République qui l'a probablement trahi en manquant de le soutenir ; je pense à sa souffrance, à la mort qu'il a vu en face et je pense qu'il a su pourquoi il mourrait.

Il a probablement su qu'il triomphait en mourant. Evidemment, pour cela, il est dans la lumière éternelle, la beauté et l'amour, il est l'un des grands républicains du XXIe siècle, je m'incline pour sa mémoire - et toute la France (enfin presque) éprouve le deuil et présente ses condoléances à sa famille et ses proches.

Contrairement à une thèse trompeuse, qui est en échec patent, les mesures de sûreté, impératif constitutionnel négligé de tous les politiques et juristes, ne sont pas des atteintes aux libertés, mais le cadre de toutes les libertés. Eh oui les mesures de sûreté, dites de sécurité, peuvent borner les libertés pour le bien de tous, le "bien" étant de plus en plus souvent : la vie.

La parole des imbéciles qui ne savent ni parler, ni lire ni écrire et qui vous expliquent que vous devez vous agenouiller et oublier 3 000 ans de culture et de savoirs sont des atteintes à la sûreté. Les interdire ne porte pas atteinte aux libertés, mais en sauvent l'esprit et la teneur. Contrairement à ce que disent la plupart des "intellectuels". Généralement, dans ces manifestations ou appels, il y a des infractions publiques - injures ou menaces - contre des agents publics, et j'imagine que souvent le parquet ne fait rien, les forces de l'ordre étant empêchées.

Les réactions en revanche sont probablement vives, comme me le disait un jour un confrère avocat ayant eu à déposer des plaintes pour menaces, quand un magistrat est en cause...

La paradoxe doit être assumé : la tolérance républicaine suppose l'intolérance de nombre de comportements, de propos, de mouvements. Ceux qui trouvent que la République n'aiment pas assez leur religion peuvent, la plupart du temps, aller dans de nombreux pays où la religion y est d'Etat !

Curieusement ils s'en échappent pour importer en France des vues embrouillées.

Toute figure religieuse peut être en France critiquée, raillée, caricaturée.

On va voir si l'Etat prend les mesures d'affichage qui désormais s'imposent pour le rappeler, jusqu'à présent tout le monde se planque pour passer des jours confortables dans les ministères - et puis on rebondit au Sénat ou dans une mission à 15 000 euros par mois (...). Ou à la tête de groupes ou de commissions parlementaires... Tranquilles !

Oui mais voilà, maintenant on décapite le mec qui vous ne vous plaît pas et qui, lui, accomplit pleinement sa mission, avec courage, pour un salaire modique - au passage le spectacle de l'immigration est désolant, que ceux que l'on accueille nous tuent laisse dévasté.

Il serait heureux que le gouvernement soit remanié et qu'une nouvelle parole émerge.

Outre l'action de publicité précité, il est urgent de mieux payer les professeurs et de les encadrer sur les plans de la sécurité (dans et hors les enceintes) et psychologique ; on ne peut plus les abandonner comme la plupart des cadres de l'éducation ont l'air de faire - on en parle encore le fameux "pas de vagues".

Pour ce programme, il faut à mon sens faire des retouches constitutionnelles pour sortir le droit de sa léthargie car l'actuel régime des libertés nous conduit à la République religieuse obscurantiste.




A suivre.

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