Il monte parfois à l'esprit
Des souvenirs vifs
On croit les saisir
Les voir et les entendre et puis
Ta voix, maman, est trop loin
Je n'entends plus ta voix
Suspendue aux décennies d'absence
Je crois ne plus bien te voir
Les images de la vieillesse
De la maigreur contre-nature
Les courbures de la maladie
Ses sons purement physiologiques
Les flashs de la mort
Du visage de bois dans le bois
Ta voix parasitée
Reste enfermée dans la tombe
Un mère s'éteint encore
Une image si brouillée émeut
Le trouble atteint toute capacité
Désormais je te vois si mal
L'oubli tente de triompher
Allié aux jours présents
Le réalisme et le réel gagnent
Parachèvent le sentiment amer
Des milliards de milliards de poussières
Par la vie perdue dissociées
Le fait parade toujours et encore
Les morts ne sont pas là
Alors battu genoux à terre
De vielles s larmes expurgent
L'oubli et les échos flous
Une fois ce ménage cérébral fait
La mort ayant sa manche
La vie se dresse en moi pour
Pour une fois encore
T'entendre et te voir me répondre.
Des souvenirs vifs
On croit les saisir
Les voir et les entendre et puis
Ta voix, maman, est trop loin
Je n'entends plus ta voix
Suspendue aux décennies d'absence
Je crois ne plus bien te voir
Les images de la vieillesse
De la maigreur contre-nature
Les courbures de la maladie
Ses sons purement physiologiques
Les flashs de la mort
Du visage de bois dans le bois
Ta voix parasitée
Reste enfermée dans la tombe
Un mère s'éteint encore
Une image si brouillée émeut
Le trouble atteint toute capacité
Désormais je te vois si mal
L'oubli tente de triompher
Allié aux jours présents
Le réalisme et le réel gagnent
Parachèvent le sentiment amer
Des milliards de milliards de poussières
Par la vie perdue dissociées
Le fait parade toujours et encore
Les morts ne sont pas là
Alors battu genoux à terre
De vielles s larmes expurgent
L'oubli et les échos flous
Une fois ce ménage cérébral fait
La mort ayant sa manche
La vie se dresse en moi pour
Pour une fois encore
T'entendre et te voir me répondre.