L'idée du patron de Free est excellente car elle puise à la racine de la notion de crédit, à savoir la fourniture de moyens. La critique, sur laquelle se fonde le grief, tient à la fourniture de téléphone dans des conditions économiques peu explicitées. L'angle d'attaque choisi, faire reconnaître "un crédit à la consommation déguisé", réduit en revanche la critique. Il est vrai que faire du crédit, sans la moindre nuance, sans y être autorisé pose de graves problèmes sur le fonctionnement de nombreuses institutions... et Xavier NIEL pouvait vouloir atténuer sa critique. Critiquer une simple crédit à la consommation a une moindre portée. Le tonitruant patron de Free peut également vouloir épargner le gouvernement que quelques affaires électroniques ont déjà mis en ébullition.
Il est assez probable qu'un problème ait été soulevé, mais il est loin d'être probable que Free trouve le juge pour oser le dire. Non content de reconnaître que le marché du téléphone mobile a totalement été faussé, sans qu'aucune autorité ne bouge (...), la victoire judiciaire de Free voudrait également dire que toutes les autorités monétaires n'y ont vu que du feu. Les entreprises industrielles peuvent faire du crédit au nez et à la barbe des autorités monétaires ! Tout cela va poser bien des problèmes à la bonne société française... qui semble ne pas encore avoir compris les règles de la concurrence qui existent en droit français et européen depuis 50 ans.
En fait, Xavier NIEL devrait dépasser le cadre judiciaire, tout en continuant son action judiciaire, pour triompher et mettre tout le monde, non pas à genoux, mais devant des réalités que personne ne devrait contester. En vérité, il faudrait qu'il ait une initiative bancaire pour enfermer tout le monde dans sa logique, et la faire reconnaître de façon manifeste, sa logique étant celle d'une concurrence réelle. Oui, seule une initiative bancaire devrait montrer à la face du petit monde français qu'il y a une question bancaire dans cette affaire de téléphone, une question de crédit. La stratégie judiciaire ne peut lutter contre des autorités publiques (judiciaires, gouvernementales, législatives, de régulation) qui n'ont pas vu le problème de "marché" qu'il y avait : seul la marché bancaire peut en administrer radicalement la preuve.
Il est assez probable qu'un problème ait été soulevé, mais il est loin d'être probable que Free trouve le juge pour oser le dire. Non content de reconnaître que le marché du téléphone mobile a totalement été faussé, sans qu'aucune autorité ne bouge (...), la victoire judiciaire de Free voudrait également dire que toutes les autorités monétaires n'y ont vu que du feu. Les entreprises industrielles peuvent faire du crédit au nez et à la barbe des autorités monétaires ! Tout cela va poser bien des problèmes à la bonne société française... qui semble ne pas encore avoir compris les règles de la concurrence qui existent en droit français et européen depuis 50 ans.
En fait, Xavier NIEL devrait dépasser le cadre judiciaire, tout en continuant son action judiciaire, pour triompher et mettre tout le monde, non pas à genoux, mais devant des réalités que personne ne devrait contester. En vérité, il faudrait qu'il ait une initiative bancaire pour enfermer tout le monde dans sa logique, et la faire reconnaître de façon manifeste, sa logique étant celle d'une concurrence réelle. Oui, seule une initiative bancaire devrait montrer à la face du petit monde français qu'il y a une question bancaire dans cette affaire de téléphone, une question de crédit. La stratégie judiciaire ne peut lutter contre des autorités publiques (judiciaires, gouvernementales, législatives, de régulation) qui n'ont pas vu le problème de "marché" qu'il y avait : seul la marché bancaire peut en administrer radicalement la preuve.