Vivement les Fêtes de Juin !



Colz, Peinture à l'Université Montpellier
Colz, Peinture à l'Université Montpellier
Vivement les Fêtes de Juin !


Il y aura ensuite
Il y aura bien vite
Les Grandes fêtes
Des millions de têtes
Au soleil flanquées
Non plus planquées

Vous verrez l'air libre
Qui de vos sens vibre
Reverrez tout haut le bleu
Au sept côtés crapuleux
Soulignés par vingt milouins
Volant dans ce mois du juin
Ils entendront les arbres aux bruits
Qui secouent net feuilles et fruits
Ils danseront la vie de leurs ailes
Fuyantes dans le ciel et si belles
Que votre esprit pourtant vif s'étourdira
De la puissance de la vie qu'il entendra

Finira le songe de la mort qui rode
Bien qu'engourdie et qui s'érode
Face au mur puissant de la vie
Sans le mal lâche en vis-à-vis
Car les folles envies de la nature
Dissipent le fiel en doux miels purs

La force de la matière revient à l'esprit
Sans que nul à genoux un dieu ne prie

Oubliant cette combinatoire complexe
De la matière qui pense infiniment
On jettera toute religion qui vexe
La raison des sens qui, vraiment,
Saisissant le spectacle de la nature,
Impose juin en mois des grandes fêtes !
Tout un mois sans aucun jour de rature
Nous referons tous nos neurones et têtes

Où pousseront les bourgeons de la joie
Nous aurons retrouvé les ferments de la foi.

J'entends mille éclats légers du soleil...











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Remarques méthodologiques et épistémologiques

La poésie sera le prochain grand choc épistémologique paradoxalement construit, techniquement, sur le choc technologique qu'inflige l'informatique-mathématique, avec la complicité de la physique, cette grande réalisatrice.

Il ne s'agit pas de la fonction connue de la poésie comme, par exemple, Alain Supiot la décrit, avec la musique, en une sorte d'arme ou de moyen du Pouvoir (La gouvernance par les nombres, Fayard, 2019, p. 30) ; les deux, et d'autres, peuvent alors être des instruments du Pouvoir pour se valoriser ou stimuler le peuple. Alors, la poésie est dans un fonction ordinaire qui est de rendre beau telle chose, organe ou moment.

La poésie que nous voyons demain croiser le droit, et nous serons mort depuis longtemps, disons aux alentours de 2100..., sera un moyen et une méthode de stimuler la pensée juridique. Il s'agira de triturer les mots pour mieux en percevoir les limites. Ce travail juridique permettra de dominer les classements juridiques, radicaux et rigoureux, des IA. Comme on crée des cours sur l'intelligence émotionnelle du juriste, pour qu'il pratique mieux le droit, on créera des cours de poétique.

Les circonstance du confinement de ce mois de mars 2020 me poussent à ces lignes et remarques méthodologiques. Elles ne tombent cependant pas du ciel. Mais d'un travail profond sur l'évolution numérique du monde... on en reparlera... Cependant encore, ceux qui m'ont entendu le 6 mars à Clermont, avec le M2 DBF, savent la référence que j'ai faite à ce penseur exceptionnel que fut Giambattista VICO, qui a écrit au XVIIe siècle sur... l'origine commune de la poésie et du droit.

La poésie permettra de renouveler la langue juridique, et donc ses concepts et mécanismes, soit son entière structure scientifique.

Personne, naturellement, ne peut, aujourd'hui, ni entendre ni croire cela.

C'est la raison pour laquelle je l'écris, à quoi bon sert d'écrire ce que tout le monde croit ?!



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