Le documentaire que propose Arte (Arte +), pendant encore quelques jours, peut valoir introduction à un master spécialisé. C'est une vaste fresque qui, à défaut d'être toujours rigoureuse, a l'avantage pour le juriste de mélanger des problèmes juridiques (peu ou pas présentés comme tels) aux réalités autres : techniques et flux financiers, questions économiques, questions internationales et politiques (toutefois exagérées).
Le mélange avec certains événements politiques avec les purs événements financiers embrouille la présentation du cœur du sujet : une histoire des banques. A l'inverse, l'informatique, qui fait l'infrastructure de la finance mondiale, et qui a été montée par les banques, est totalement oublié. Or la banque est à 50 % de l'informatique !
Allez ensuite convaincre des étudiants de l'existence des métiers du e-banking (en start-up, banque, entreprise ordinaire ou institutions publiques) ou du back-office.
Le juriste sera étonné par quelques phrases ("Tout escroquerie repose sur un abus de confiance") ou par l'usage peu contrôlé des appellations de compte chèques, de comptes courants et de comptes de dépôts.
Les divers aspects de la finance sont mélangés ; mais savoir le mélange qui est ordinairement fait permet au moins de se poser les questions et, à terme, d'y voir plus clair. Les divers marchés sont mélangés sans nuance avec les activités hors marché (marché organisé je veux dire).
Naturellement, "la finance" est in limine présentée comme une évidence...
Le documentaire s'interroge sur le point de savoir comment l'histoire se terminera en laissant planer un risque de catastrophe ; on peut le confirmer en ce sens que rares sont ceux qui entrent sérieusement dans le sujet. Médias et élus jouent la simplification à l'extrême.
A voir tout de même, ce qui permet de croiser la belle ARTE !
Vers Arte +, La drôle histoire des banques
Le mélange avec certains événements politiques avec les purs événements financiers embrouille la présentation du cœur du sujet : une histoire des banques. A l'inverse, l'informatique, qui fait l'infrastructure de la finance mondiale, et qui a été montée par les banques, est totalement oublié. Or la banque est à 50 % de l'informatique !
Allez ensuite convaincre des étudiants de l'existence des métiers du e-banking (en start-up, banque, entreprise ordinaire ou institutions publiques) ou du back-office.
Le juriste sera étonné par quelques phrases ("Tout escroquerie repose sur un abus de confiance") ou par l'usage peu contrôlé des appellations de compte chèques, de comptes courants et de comptes de dépôts.
Les divers aspects de la finance sont mélangés ; mais savoir le mélange qui est ordinairement fait permet au moins de se poser les questions et, à terme, d'y voir plus clair. Les divers marchés sont mélangés sans nuance avec les activités hors marché (marché organisé je veux dire).
Naturellement, "la finance" est in limine présentée comme une évidence...
Le documentaire s'interroge sur le point de savoir comment l'histoire se terminera en laissant planer un risque de catastrophe ; on peut le confirmer en ce sens que rares sont ceux qui entrent sérieusement dans le sujet. Médias et élus jouent la simplification à l'extrême.
A voir tout de même, ce qui permet de croiser la belle ARTE !
Vers Arte +, La drôle histoire des banques