Les cryptos existent peu, et déjà il y en a des multiples sortes, subtiles au point qu'elles poussent à l'analyse philosophique. Déjà l'analyse économique manquait, mais alors plus loin... Même l'initié geek s'y perd qui déjà manie mal les concepts millénaires.
Les cryptomonnaies qui marchent le mieux seraient les stablecoins rattachés à une monnaie. Légale. Officielle. Interétatique (comme l'euro) ou étatique. Oui oui, retour dans les jupes de l'Etat (enfin non, retour dans les systèmes monétaires centralisés de banques centrales).
La Finance décentralisée, dite DeFi de par le monde, se centralise en s'attachant aux monnaies des empires, et notamment le dollar US.
Pour jouer sur la confusion et amortir le choc, les Banques centrales, pleines d'hypocrisies mais avec un vrai sens politique, disent qu'elles feront elles aussi des cryptos, leur cryptomonnaie. Bref une simple nouvelle forme d'instruments monétaires étatiques (enfin, centrales). Ce sera sans doute fort utile pour le fin fond de la Chine, mais dans le Cantal, il y a le Crédit agricole et la Caisse d'épargne.
Cela sonne comme une victoire des monnaies privées dans une grande confusion. En effet, devant cela, le monde jeune des cryptomonnaies bade avec admiration ce qu'ils croient un peu leur création, alors que c'est d'une sorte de fusion-absorption dont il s'agit.
Une cryptomonnaie, pour réussir, pour être être une alternative aux instruments monétaires (et non au "moyens de paiement" !), à la monnaie actuelle, doit tenir toute seule. Sans la stabilisation d'une monnaie étatique. Sans les petites roulettes ! Et déjà il faudrait distinguer le système des unités, car tout cela semble bien confus pour le consommateur, euh l'épargnant ou l'investisseur... personne ne sait !
Pour faire cela, il faut certes une "pensée informatique", mais également juridique, économique et politique. Il ne suffit donc pas de bidouiller du protocole et du logiciel. Avec, ici, l'Etat lourd et étouffant qui se mêle de tout, la partie n'est pas gagnée. Elle est probablement même déjà perdue.
Pourtant, en droit, les cryptomonnaies méritent sans doute déjà, via l'appellation légale de représentation numérique de valeur (RNV), la qualification de quasi-monnaies (mon expression)... mais qui a dit que le droit devait s'appliquer, hein ?
Je rends sincèrement hommage aux combattants de l'ère numérique qui, comme d'autres en 14, sont partis la fleur au fusil.
Les cryptomonnaies qui marchent le mieux seraient les stablecoins rattachés à une monnaie. Légale. Officielle. Interétatique (comme l'euro) ou étatique. Oui oui, retour dans les jupes de l'Etat (enfin non, retour dans les systèmes monétaires centralisés de banques centrales).
La Finance décentralisée, dite DeFi de par le monde, se centralise en s'attachant aux monnaies des empires, et notamment le dollar US.
Pour jouer sur la confusion et amortir le choc, les Banques centrales, pleines d'hypocrisies mais avec un vrai sens politique, disent qu'elles feront elles aussi des cryptos, leur cryptomonnaie. Bref une simple nouvelle forme d'instruments monétaires étatiques (enfin, centrales). Ce sera sans doute fort utile pour le fin fond de la Chine, mais dans le Cantal, il y a le Crédit agricole et la Caisse d'épargne.
Cela sonne comme une victoire des monnaies privées dans une grande confusion. En effet, devant cela, le monde jeune des cryptomonnaies bade avec admiration ce qu'ils croient un peu leur création, alors que c'est d'une sorte de fusion-absorption dont il s'agit.
Une cryptomonnaie, pour réussir, pour être être une alternative aux instruments monétaires (et non au "moyens de paiement" !), à la monnaie actuelle, doit tenir toute seule. Sans la stabilisation d'une monnaie étatique. Sans les petites roulettes ! Et déjà il faudrait distinguer le système des unités, car tout cela semble bien confus pour le consommateur, euh l'épargnant ou l'investisseur... personne ne sait !
Pour faire cela, il faut certes une "pensée informatique", mais également juridique, économique et politique. Il ne suffit donc pas de bidouiller du protocole et du logiciel. Avec, ici, l'Etat lourd et étouffant qui se mêle de tout, la partie n'est pas gagnée. Elle est probablement même déjà perdue.
Pourtant, en droit, les cryptomonnaies méritent sans doute déjà, via l'appellation légale de représentation numérique de valeur (RNV), la qualification de quasi-monnaies (mon expression)... mais qui a dit que le droit devait s'appliquer, hein ?
Je rends sincèrement hommage aux combattants de l'ère numérique qui, comme d'autres en 14, sont partis la fleur au fusil.