La forme du rédactionnel du plan importe, il convient d'écrire avec une structure claire, simple et logique. Pour cela il faut des intitulés de §, chapitres, parties... courts ou assez courts.
On apprend dès a première année de droit les modèles qui indiquent cette brièveté (le principe/ l'exception ; la forme/le fond ; notion/régime ; création de l'acte/effets de l'acte).
Plus l'intitulé est long, moins votre thème est cerné et plus le développement pourra aller dans tous les sens, sans ligne claire. Plus votre plan vous aidera à vous perdre !
Dès qu'un intitulé comporte trois mots forts il peut donner lieu à trois développements... Autant dire qu'un intitulé qui comporte quatre mots (quatre concepts) ne permet plus de vous aider à discipliner votre pensée et votre plume, et lorsqu'il comporte la fameuse conjonction "et", vous démontrez que votre intitulé appelle deux développements : le premier "et" le second ! Or l'idéal est que l'intitulé vise à cerner un développement sans déjà le découper.
L'intitulé doit donc établir une ligne, une idée (selon la grammaire ou le français le nombre de mots varie naturellement). Il n'en reste pas moins qu'une ligne claire et simple doit se dégager. Cette ligne doit en outre s'appliquer directement aux divers paragraphes qui suivent. Tout alinéa de copie écrits dans le A doit se référer, détailler, explique... cet intitulé du A.
Gardez les choses compliquées pour l'intérieur, pour le cœur du développement : l'esprit pousse parfois à faire l'inverse, à mettre les choses compliquées en intitulés et, alors, on ne parvient pas facilement à écrire et à enchaîner les idées les unes après les autres et de façon logique. Il faut aller du simple au compliqué.
Le plan résulte ainsi d'un véritable tissage à mailles serrées.
Ainsi, si vous annoncez dans un chapitre "les conditions de ...", il faut tenter d'aller à l'essentiel avec des sections qui visent par exemple "première condition", "deuxième condition"... Il ne faut pas vouloir mettre le contenu (le développement) dans le contenant (l'intitulé) : on y arrive très rarement et on perd le fil d'un raisonnement clair.
Finalement, un bon plan se lit verticalement et non pas horizontalement.
Le défaut est manifeste dans les copies de licence, comme dans les plans de thèses où il est fréquent de trouver des intitulés de deux lignes.
Le plan, qui est le fond qui remonte à la surface, est souvent une condition pour un développement global cohérent et clair : il est très rare qu'un mauvais plan laisse découvrir un contenu pertinent (complet et cohérent), le mauvais plan guide mal le lecteur et perd l'auteur lui-même.
Néanmoins, le plan ne doit pas devenir une obsession - ce qui est souvent le cas en droit. Le bon plan ne suffit pas et il suppose des développements généraux et précis sur le sujet.
Le plan n'est que le fond qui remonte à la surface, ce qui fait le devoir, c'est le propos, le fond.
Un plan sans développements vaut nécessairement 4 ou 5/20 ; un développement brillant sans plan peut valoir 15... Brillant veut du reste nécessairement dire que le rédacteur explique tous les trois alinéas ce qu'il écrit et pourquoi, il trace le chemin... raconte son plan (sans l'avoir mis en intitulé). La fond rejoint la forme. Dans la méthode classique, la recherche du plan, de la forme, fait que la forme qui rejoint le fond.
Il se peut en effet que l'auteur ne sache pas "traduire en plan", en intitulés, ses développements. C'est rare, et cela ne plaira sans doute pas à un correcteurs jeune ou rigide, mais à notre sens un texte brillant ne peut pas être condamné car il n'existe pas de plan. Cela l'empêchera de toucher l'excellence d'un 18/20, mais, à mon sens, cela ne doit pas le priver d'une note correcte si son propos est brillant.Bon, ne jouez pas à cela, à l'école du droit, on fait des plans !
Peu importe ces cas extrêmes. Ils servent à montrer que l'importance du plan, à tous égards (intitulés, nombre de parties, nombre de paragraphes, nombre de subdivisions...), ne doit pas faire oublier la substance, le fond. Ils servent également à montrer les liens entre le plan et les développements, entre la forme et le fond. Le culte du plan le fait parfois oublier...
En résumé, le plan - et donc la méthode - n'est là que pour servir le fond.
Voyez les explications sur le plan en deux parties en cliquant sur ce lien, un texte lu plusieurs milliers de fois
On apprend dès a première année de droit les modèles qui indiquent cette brièveté (le principe/ l'exception ; la forme/le fond ; notion/régime ; création de l'acte/effets de l'acte).
Plus l'intitulé est long, moins votre thème est cerné et plus le développement pourra aller dans tous les sens, sans ligne claire. Plus votre plan vous aidera à vous perdre !
Dès qu'un intitulé comporte trois mots forts il peut donner lieu à trois développements... Autant dire qu'un intitulé qui comporte quatre mots (quatre concepts) ne permet plus de vous aider à discipliner votre pensée et votre plume, et lorsqu'il comporte la fameuse conjonction "et", vous démontrez que votre intitulé appelle deux développements : le premier "et" le second ! Or l'idéal est que l'intitulé vise à cerner un développement sans déjà le découper.
L'intitulé doit donc établir une ligne, une idée (selon la grammaire ou le français le nombre de mots varie naturellement). Il n'en reste pas moins qu'une ligne claire et simple doit se dégager. Cette ligne doit en outre s'appliquer directement aux divers paragraphes qui suivent. Tout alinéa de copie écrits dans le A doit se référer, détailler, explique... cet intitulé du A.
Gardez les choses compliquées pour l'intérieur, pour le cœur du développement : l'esprit pousse parfois à faire l'inverse, à mettre les choses compliquées en intitulés et, alors, on ne parvient pas facilement à écrire et à enchaîner les idées les unes après les autres et de façon logique. Il faut aller du simple au compliqué.
Le plan résulte ainsi d'un véritable tissage à mailles serrées.
Ainsi, si vous annoncez dans un chapitre "les conditions de ...", il faut tenter d'aller à l'essentiel avec des sections qui visent par exemple "première condition", "deuxième condition"... Il ne faut pas vouloir mettre le contenu (le développement) dans le contenant (l'intitulé) : on y arrive très rarement et on perd le fil d'un raisonnement clair.
Finalement, un bon plan se lit verticalement et non pas horizontalement.
Le défaut est manifeste dans les copies de licence, comme dans les plans de thèses où il est fréquent de trouver des intitulés de deux lignes.
Le plan, qui est le fond qui remonte à la surface, est souvent une condition pour un développement global cohérent et clair : il est très rare qu'un mauvais plan laisse découvrir un contenu pertinent (complet et cohérent), le mauvais plan guide mal le lecteur et perd l'auteur lui-même.
Néanmoins, le plan ne doit pas devenir une obsession - ce qui est souvent le cas en droit. Le bon plan ne suffit pas et il suppose des développements généraux et précis sur le sujet.
Le plan n'est que le fond qui remonte à la surface, ce qui fait le devoir, c'est le propos, le fond.
Un plan sans développements vaut nécessairement 4 ou 5/20 ; un développement brillant sans plan peut valoir 15... Brillant veut du reste nécessairement dire que le rédacteur explique tous les trois alinéas ce qu'il écrit et pourquoi, il trace le chemin... raconte son plan (sans l'avoir mis en intitulé). La fond rejoint la forme. Dans la méthode classique, la recherche du plan, de la forme, fait que la forme qui rejoint le fond.
Il se peut en effet que l'auteur ne sache pas "traduire en plan", en intitulés, ses développements. C'est rare, et cela ne plaira sans doute pas à un correcteurs jeune ou rigide, mais à notre sens un texte brillant ne peut pas être condamné car il n'existe pas de plan. Cela l'empêchera de toucher l'excellence d'un 18/20, mais, à mon sens, cela ne doit pas le priver d'une note correcte si son propos est brillant.Bon, ne jouez pas à cela, à l'école du droit, on fait des plans !
Peu importe ces cas extrêmes. Ils servent à montrer que l'importance du plan, à tous égards (intitulés, nombre de parties, nombre de paragraphes, nombre de subdivisions...), ne doit pas faire oublier la substance, le fond. Ils servent également à montrer les liens entre le plan et les développements, entre la forme et le fond. Le culte du plan le fait parfois oublier...
En résumé, le plan - et donc la méthode - n'est là que pour servir le fond.
Voyez les explications sur le plan en deux parties en cliquant sur ce lien, un texte lu plusieurs milliers de fois