Le plan dichotomique dit en deux parties est un des moyens dans l'art de communication des juristes. Dans l'art de présentation. Dans l'art d'analyse.
Les étudiants se voient imposer une méthode dont, souvent, ils ne savent pas le moindre motif.
Pourquoi la dichotomie ? Il faut y réfléchir pour véritablement l'adopter, donc la comprendre, donc la pratiquer. On n'adopte une méthode que si l'on en comprend les fondements.
Je donnais il y a quelques temps des explications et exemples (lien ci-dessous).
La méthode est appréciable pour l'analyse de texte juridiques que l'on découpe en les mettant chacun sous la loupe. Notamment les "attendus principaux" et les dispositions légales. On peut ainsi les examiner pièce par pièce.
Ces explications et exemple valent pour tous les exercices en droit. Le cas pratique toutefois appelle plutôt les réponses aux 4 ou 5 questions qu'il pose (une présentation linéaire de ces 5 points sera en général la meilleure méthode).
La méthode dichotomique n'est pas facile à acquérir.
On trouve ainsi dans des thèses, d'auteurs qui ont parfois enseigné, des plans bancales où la division résulte d'un forçage du sujet ou de sa diminution pour parvenir à deux parties. L'étudiant en doctorat ou son cadet est porté à la même erreur.
Avec l'expérience, on prend parfois des libertés, c'est autre chose - cela tient au fait que cette méthode dichotomique a ses limites... comme tout !
Dans un prochain livre sur l'intelligence artificielle et le droit je reviens sur cette question de méthode pour évaluer le juriste face au monde technologique qui ne cesse de se dilater et de pénétrer toute activité et pensée. La question est en vérité épistémologique mais, à sa surface : académique.
A vos plans !
Le plan en deux parties, lien, ici ! Cet article avait été reproduit par Le Petit Juriste
Les étudiants se voient imposer une méthode dont, souvent, ils ne savent pas le moindre motif.
Pourquoi la dichotomie ? Il faut y réfléchir pour véritablement l'adopter, donc la comprendre, donc la pratiquer. On n'adopte une méthode que si l'on en comprend les fondements.
Je donnais il y a quelques temps des explications et exemples (lien ci-dessous).
La méthode est appréciable pour l'analyse de texte juridiques que l'on découpe en les mettant chacun sous la loupe. Notamment les "attendus principaux" et les dispositions légales. On peut ainsi les examiner pièce par pièce.
Ces explications et exemple valent pour tous les exercices en droit. Le cas pratique toutefois appelle plutôt les réponses aux 4 ou 5 questions qu'il pose (une présentation linéaire de ces 5 points sera en général la meilleure méthode).
La méthode dichotomique n'est pas facile à acquérir.
On trouve ainsi dans des thèses, d'auteurs qui ont parfois enseigné, des plans bancales où la division résulte d'un forçage du sujet ou de sa diminution pour parvenir à deux parties. L'étudiant en doctorat ou son cadet est porté à la même erreur.
Avec l'expérience, on prend parfois des libertés, c'est autre chose - cela tient au fait que cette méthode dichotomique a ses limites... comme tout !
Dans un prochain livre sur l'intelligence artificielle et le droit je reviens sur cette question de méthode pour évaluer le juriste face au monde technologique qui ne cesse de se dilater et de pénétrer toute activité et pensée. La question est en vérité épistémologique mais, à sa surface : académique.
A vos plans !
Le plan en deux parties, lien, ici ! Cet article avait été reproduit par Le Petit Juriste