L'écriture est contaminée par le bavardage. Ils écrivent sur le Monde d'après. En vérité, ils bavardent sur tout de suite. Ils n'écrivent pas réellement. Il ne disent rien en parlant. Il n'y a aucune pierre solide. Rien de taillé depuis des semaines. En vertu d'un art accumulé en années.
Ils spéculent. La Santé d'après. Le numérique d'après. L'écologie d'après. Le travail avant et après. L'école d'après comparée à l'école d'avant. L'écologie d'après... Personne ne sais ce que "après" sera.
Il se pourrait que le petit monde du Droit soit atteint par ce bavardage. Ce monde est désormais sensible à la mode, hier totalement reniée, aujourd'hui abusivement aimée. Imaginez. La procédure civile avant et après. Le droit bancaire d'après. Le droit de la santé d'après...
La crise bancaire et financière avait ainsi montré des réunions sur ce sujet qui, justement, n'y était pas traité. Bon, cela dit, l'après et l'avant sont plus flexibles. Tout y rentre, là-dedans.
Ainsi, à la suite des colloques d'anniversaires des lois, on verrait, au grand dam des classiques, se multiplier les réunions académiques. Deux ou trois vrais sujets pourraient muter en cent : la crise juridique académique épidémique. Telle est la liberté.
La fuite en avant en est une, de liberté, et tellement douce à l'âme. Ne pas cerner un concept utile en prenant quelque risque. Bavarder à longueur de revues sur la technique changée, rechangée, et ainsi de suite. Comme si les juristes ne savaient pas lire les lois qu'il faillent les leur résumer ou délayer.
Si tel devait être le cas, s'il y avait une épidémie de réunions académiques, j'inclinerais alors à penser qu'après égale avant.
En tout cas, renoncez à "Droit de la Crise, Crise du Droit".
C'est à moi. Je l'ai déposé en marque !
Ils spéculent. La Santé d'après. Le numérique d'après. L'écologie d'après. Le travail avant et après. L'école d'après comparée à l'école d'avant. L'écologie d'après... Personne ne sais ce que "après" sera.
Il se pourrait que le petit monde du Droit soit atteint par ce bavardage. Ce monde est désormais sensible à la mode, hier totalement reniée, aujourd'hui abusivement aimée. Imaginez. La procédure civile avant et après. Le droit bancaire d'après. Le droit de la santé d'après...
La crise bancaire et financière avait ainsi montré des réunions sur ce sujet qui, justement, n'y était pas traité. Bon, cela dit, l'après et l'avant sont plus flexibles. Tout y rentre, là-dedans.
Ainsi, à la suite des colloques d'anniversaires des lois, on verrait, au grand dam des classiques, se multiplier les réunions académiques. Deux ou trois vrais sujets pourraient muter en cent : la crise juridique académique épidémique. Telle est la liberté.
La fuite en avant en est une, de liberté, et tellement douce à l'âme. Ne pas cerner un concept utile en prenant quelque risque. Bavarder à longueur de revues sur la technique changée, rechangée, et ainsi de suite. Comme si les juristes ne savaient pas lire les lois qu'il faillent les leur résumer ou délayer.
Si tel devait être le cas, s'il y avait une épidémie de réunions académiques, j'inclinerais alors à penser qu'après égale avant.
En tout cas, renoncez à "Droit de la Crise, Crise du Droit".
C'est à moi. Je l'ai déposé en marque !