La poésie fait son show
Un pas, cent pas, mille, un million de pas !
La poésie fait ses pas.
La poésie fait des pas.
A fait des pas.
La poésie fait le chemin,
A fait le chemin.
Elle qui, semble à la traîne.
Inutile et vaine.
La voilà.
En mathématique.
En physique !
Au plus haut.
Arrivée la première
Un vers, deux verts, cent.
Un mot, trois mots, cent, mille, un million.
Un tas de mots.
D’images de la conscience.
Oh elle est biologique !
Demain informatique !?
Qui continue à vous faire la nique.
Un tas de lignes
D'insignifiances en insignifiances
Elle a fait bien plus de signifiés et signifiants.
De signifiances.
Tuant tant d’insignifiants !
De mot précis à force d’imprécisions
Des mots d’ordre au désordre
De bonheurs vrais.
Mots imprécis, et phrases avec,
Qui chatouillent les neurones perdus
Qui descendent à la page
En algorithmes inconnus
Qui une fois parcourus
Savent édifier l’esprit.
Elle, elle est lui… peut-être.
Des mots si forts
Que la philosophie reste en prose
Dans sa posture qui ne pose
Les questions à laquelle la poétique
Sans aucun mot de réponse
Répond clair et systématique
Qui tranche le brouillard inesthétique
Du brouhaha philosophique
Fait en cent langues d’auteurs
Quand il n’est ailleurs qu’une langue
Ainsi de la langue de la poésie
Mère bordel qui dit le réel,
Aux stupides inconscients
Aux cupides omniscients
Mère bordel qui écrase la technique
Ô poétique technologique
Qui ressort le vieil outil
Qui sauva tant de vies
Inversion et torsion des mots
Seuls disent la langue
Et restituent le langage de la voix
Interne et mélodieuse
Même les généraux l’aiment.
Certes bien ordonnée.
Une rime bien étalée
En mesures bien visibles
De quoi rassurer l’esprit court
De ces mesures courtes
Une deux !
Une deux !
Qui cachent un peu
Le dévoilement du bordel
Le dévoilement du réel
Le déconfinement
De l’immatériel
La voilà !
La vieille.
La cruche de brocante à rien
La conne des sentimentalistes
La putain des fainéants
La punaise des rationalistes
La fille trop facile qui écarte
Des sens trop admis
Pour des jouissances interdites.
Dire que ce déchet lexicographique
Vaut dictionnaire… de la vie !
La voilà !
Applaudie
La poésie vous remercie
Un tour dans l’irréel qui fait le réel
Un coup dans les réalistes prêtres du factuel
Des prix qui pleuvent au Nobel.
Bon voilà !
Presque la gloire.
Au moins l'heure de gloire.
C'est assez pour Dame poésie.
Elle rentre chez elle
En littérature
Toujours de rupture
En humanité
Enfin un être sans once de vanité
Elle rentre fatiguée
Non sans vous dire encore merci,
Et qu’elle vous emmerde !
Un pas, cent pas, mille, un million de pas !
La poésie fait ses pas.
La poésie fait des pas.
A fait des pas.
La poésie fait le chemin,
A fait le chemin.
Elle qui, semble à la traîne.
Inutile et vaine.
La voilà.
En mathématique.
En physique !
Au plus haut.
Arrivée la première
Un vers, deux verts, cent.
Un mot, trois mots, cent, mille, un million.
Un tas de mots.
D’images de la conscience.
Oh elle est biologique !
Demain informatique !?
Qui continue à vous faire la nique.
Un tas de lignes
D'insignifiances en insignifiances
Elle a fait bien plus de signifiés et signifiants.
De signifiances.
Tuant tant d’insignifiants !
De mot précis à force d’imprécisions
Des mots d’ordre au désordre
De bonheurs vrais.
Mots imprécis, et phrases avec,
Qui chatouillent les neurones perdus
Qui descendent à la page
En algorithmes inconnus
Qui une fois parcourus
Savent édifier l’esprit.
Elle, elle est lui… peut-être.
Des mots si forts
Que la philosophie reste en prose
Dans sa posture qui ne pose
Les questions à laquelle la poétique
Sans aucun mot de réponse
Répond clair et systématique
Qui tranche le brouillard inesthétique
Du brouhaha philosophique
Fait en cent langues d’auteurs
Quand il n’est ailleurs qu’une langue
Ainsi de la langue de la poésie
Mère bordel qui dit le réel,
Aux stupides inconscients
Aux cupides omniscients
Mère bordel qui écrase la technique
Ô poétique technologique
Qui ressort le vieil outil
Qui sauva tant de vies
Inversion et torsion des mots
Seuls disent la langue
Et restituent le langage de la voix
Interne et mélodieuse
Même les généraux l’aiment.
Certes bien ordonnée.
Une rime bien étalée
En mesures bien visibles
De quoi rassurer l’esprit court
De ces mesures courtes
Une deux !
Une deux !
Qui cachent un peu
Le dévoilement du bordel
Le dévoilement du réel
Le déconfinement
De l’immatériel
La voilà !
La vieille.
La cruche de brocante à rien
La conne des sentimentalistes
La putain des fainéants
La punaise des rationalistes
La fille trop facile qui écarte
Des sens trop admis
Pour des jouissances interdites.
Dire que ce déchet lexicographique
Vaut dictionnaire… de la vie !
La voilà !
Applaudie
La poésie vous remercie
Un tour dans l’irréel qui fait le réel
Un coup dans les réalistes prêtres du factuel
Des prix qui pleuvent au Nobel.
Bon voilà !
Presque la gloire.
Au moins l'heure de gloire.
C'est assez pour Dame poésie.
Elle rentre chez elle
En littérature
Toujours de rupture
En humanité
Enfin un être sans once de vanité
Elle rentre fatiguée
Non sans vous dire encore merci,
Et qu’elle vous emmerde !