Arnaud MONTEBOURG a du succès en s'en prenant à la BCE : reste à proposer une politique monétaire.

Cela fait de nombreux mois que je m'étonne de l'absence réelle de politique monétaire, ici même. Il est vrai que les vieilles recettes demandées par la gauche, déficitaires, ne pouvaient pas prospérer. La droite a déjà mis le pays au bort du gouffre.

Mais Arnaud MONTEBOURG, à défaut d'avoir une idée précise de politique monétaire, fait "la une" en s'en prenant à la BCE qui est très passive il est vrai. Mais les chefs d'Etat ont tellement eu à lui demander ces derniers mois qu'ils sont aveuglés pas sa docte passivité.

La dernière intervention de Benoît COEURE aux Echos, cette semaine, est désespérante, au sens strict du terme : elle ne peut que porter du désespoir. La situation américaine qui semble dire que la relance ne viendra pas de l'ouest pose dans des termes d'urgence inégalés la question de la politique monétaire et même la question des structures monétaires.

Les américains eux-mêmes ne savent pas que faire du dollar, la FED s'inquiète de la bulle qu'elle a faite avec ces rachats de titres du Trésor américain : on rêve. Là-dessus, le blocage du budget américain donne une situation explosive.

Je me dis soudain que je n'ai pas labouré la mer !

Voilà :

Presse

Le Monde