La France est le pays du droit. Il y a une centaines de Facultés, de nombreux enseignants, dans de nombreuses formations autres que celles juridiques, des millions de fonctionnaires dont les deux-tiers ont fait du droit. Le Droit est souvent vu comme une matière faite de livres, de codes, de cours, de diplômes, de métiers, de procédures et d'un vocabulaire. Un monde de papiers ! On en parle, du Droit, dans la sphère juridique, en oubliant trois fois sur quatre la personne à qui la règle s'applique.
On peut ainsi considérer dix fois que le Juge du Droit "rappelle" sans avoir le moindre mot pour le pauvre justiciable, parfois fourvoyé par de mauvais conseils, qui a attendu dis ans une décision définitive. Cette personne se moque que le juge rappelle et il entend que sa cause soit jugée sans avoir à faire les frais de "rappels" ou "ajustements techniques" ! Le Droit est devenu la colonne vertébrale d'une technocratie juridique vaniteuse qui forme une vaste caste soucieuse de son avenir, et, en vérité, bien moins des citoyens qui demandent application de règles pour solutionner leur problème. Le demandeur est devenu M X et Mme Y dans les décisions de justice... tout un symbole.
Ce qui est effrayant, c'est de voir que l'esprit de la jeunesse accuse ce travers. Après quelques semestres un étudiant parle de droit comme on manie un Rubisk Cube pour faire une face de même couleur et, alors, admirer, son côté (face) carré et uniforme. Quel beau plan ! Et certains seront juges ! Enfin, ceux des grandes Facultés (car, dans l’œuvre de la technocratie juridique il y a, en principe premier du Code de l'éducation, l'inégalité des conditions d'accès aux fonctions de la République). Le droit désincarné, celui des juristes qui oublient les gens, celui des revues qui répètent dix fois les mêmes choses en cinq ans, sans que l'on avance d'un poil, ce droit-là est la fin du droit. L'évolution technologique dans ce désert d'incarnation pourra progresser à vive allure : les algorithmes pourront comporter des données humaines et concrètes.
On peut ainsi considérer dix fois que le Juge du Droit "rappelle" sans avoir le moindre mot pour le pauvre justiciable, parfois fourvoyé par de mauvais conseils, qui a attendu dis ans une décision définitive. Cette personne se moque que le juge rappelle et il entend que sa cause soit jugée sans avoir à faire les frais de "rappels" ou "ajustements techniques" ! Le Droit est devenu la colonne vertébrale d'une technocratie juridique vaniteuse qui forme une vaste caste soucieuse de son avenir, et, en vérité, bien moins des citoyens qui demandent application de règles pour solutionner leur problème. Le demandeur est devenu M X et Mme Y dans les décisions de justice... tout un symbole.
Ce qui est effrayant, c'est de voir que l'esprit de la jeunesse accuse ce travers. Après quelques semestres un étudiant parle de droit comme on manie un Rubisk Cube pour faire une face de même couleur et, alors, admirer, son côté (face) carré et uniforme. Quel beau plan ! Et certains seront juges ! Enfin, ceux des grandes Facultés (car, dans l’œuvre de la technocratie juridique il y a, en principe premier du Code de l'éducation, l'inégalité des conditions d'accès aux fonctions de la République). Le droit désincarné, celui des juristes qui oublient les gens, celui des revues qui répètent dix fois les mêmes choses en cinq ans, sans que l'on avance d'un poil, ce droit-là est la fin du droit. L'évolution technologique dans ce désert d'incarnation pourra progresser à vive allure : les algorithmes pourront comporter des données humaines et concrètes.