Le Figaro (voyez le lien ci-dessous) a publié il y a peu un article qui intéressera nombre de juristes. Les chiffres de la profession explosent, mais les vocations restent intactes considère Mme de Charette qui suit la question. S'il y a de plus en plus d'avocats, cela laisse les jeunes enthousiastes. Dans cet article, la journaliste y relate le texte, attaqué par la profession devant le Conseil d'Etat, qui permet à toute personne ayant exercé des responsabilités publiques pendant huit ans de devenir avocat, et la concurrence avec les notaires.
On sait qu'il y a là un scandale dont les ordres sont les premiers acteurs : ainsi, on a vu une série de ministres devenir avocat sans les diplômes utiles, parfois même sans formation juridique... Les Facultés sont aussi responsables car, depuis 25 ans, les admissions à l'école sont nombreuses et on se prend à douter du niveau réel de certains heureux candidats - pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas... Mais parmi ces admis nombre d'étudiants sont de qualité et plein de vitalité, ce qui laisse sans voix quand un ministre, par un règlement, ouvre la porte à la profession dans des termes vagues au motif de l'exercice de responsabilités publiques.
On exige beaucoup des jeunes, et rien de ceux qui n'ont fait leurs preuves que dans le ministère... de la parole. Que les vocations restent intactes ne doit pas non plus masquer les chiffres de départ de la profession, nombre de jeunes avocats cessent leur activité après quelques années d'exercice estimant que les débouchés sont maigres. Les juristes sont peu organisés et le marché ne dispose pas d'éléments très visibles pour se structurer et améliorer la qualité du service tout en spécialisant les avocats. A-t-il jamais existé profession aussi réglementé pour si peu d'effets structurels ?
L'individualisme des avocats est la racine du problème, mais la plante d'une profession mal comprise réside bien l'absence d'une réelle et pertinente politique des professionnels du droit. Les notaires ont construit un monopole de fait avec l'accès à la publicité foncière (on n'y publie que des actes authentiques) et les avocats ont vu leur nombre multiplié sans réelle organisation... La création du récent acte d'avocats et la possibilité d'être mandataire dans des transactions immobilières ne devraient pas changer la donne économique, mais les choses peuvent désormais changer.
Lisez l'article du journal Le Figaro
On sait qu'il y a là un scandale dont les ordres sont les premiers acteurs : ainsi, on a vu une série de ministres devenir avocat sans les diplômes utiles, parfois même sans formation juridique... Les Facultés sont aussi responsables car, depuis 25 ans, les admissions à l'école sont nombreuses et on se prend à douter du niveau réel de certains heureux candidats - pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas... Mais parmi ces admis nombre d'étudiants sont de qualité et plein de vitalité, ce qui laisse sans voix quand un ministre, par un règlement, ouvre la porte à la profession dans des termes vagues au motif de l'exercice de responsabilités publiques.
On exige beaucoup des jeunes, et rien de ceux qui n'ont fait leurs preuves que dans le ministère... de la parole. Que les vocations restent intactes ne doit pas non plus masquer les chiffres de départ de la profession, nombre de jeunes avocats cessent leur activité après quelques années d'exercice estimant que les débouchés sont maigres. Les juristes sont peu organisés et le marché ne dispose pas d'éléments très visibles pour se structurer et améliorer la qualité du service tout en spécialisant les avocats. A-t-il jamais existé profession aussi réglementé pour si peu d'effets structurels ?
L'individualisme des avocats est la racine du problème, mais la plante d'une profession mal comprise réside bien l'absence d'une réelle et pertinente politique des professionnels du droit. Les notaires ont construit un monopole de fait avec l'accès à la publicité foncière (on n'y publie que des actes authentiques) et les avocats ont vu leur nombre multiplié sans réelle organisation... La création du récent acte d'avocats et la possibilité d'être mandataire dans des transactions immobilières ne devraient pas changer la donne économique, mais les choses peuvent désormais changer.
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